Manif FFMC contre les restrictions de circulation

Début des verbalisations dès le 1er octobre dans Paris

Rassemblement national les 1er et 2 octobre dans toute la France

Le 1er juillet dernier, Paris mettait en application sa politique d'exclusion des véhicules en mettant en place ses Zones de Circulation Restreintes. Depuis, les deux-roues motorisés d'avant 1999 et les automobiles d'avant 1997 sont interdits de passage dans la capitale pour cause de non-conformité avec les règles antipollution en vigueur.

Alors que la mesure est destinée à se durcir un peu plus chaque année, la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC) n'avait pas manqué de faire part de son indignation face à "cette politique de ségrégation sociale" et invitait les usagers concernés à passer outre cette mesure en boycottant la vignette Crit'Air et en continuant de circuler librement.

« Dehors les vieux véhicules ! » Tel est le message que Mme Hidalgo, maire de Paris et son adjoint aux transports, M. Najdovski, envoient aux salariés contraints de se déplacer pour se rendre à leur travail. Car dans Paris, du lundi au vendredi, de 8 h à 20 h, c’est devenu interdit... et ça risque de le devenir partout en France d’ici 2020. Or, tout le monde est concerné par ces interdictions qui touchent les personnes les plus modestes résidant loin des accès aux transports en commun, les étudiants, les stagiaires, les demandeurs d’emploi, les salariés contraints à des horaires jour/nuit.

Le besoin de mobilité des personnes ne peut être sacrifié sans une réflexion en amont sur l’organisation économique et sociale des territoires. La mise en place de zones à circulation restreinte, basée sur l’année de mise en circulation des véhicules, discrimine les plus bas revenus qui ne pourront pas se payer de véhicule neuf alors qu’ils ont un besoin vital de se déplacer.

Au prétexte de purifier l’atmosphère, M. Najdovski transforme en illégaux des milliers de gens utilisant un véhicule par ailleurs légal puisque conforme à une réglementation déjà pléthorique. En contraignant les usagers à racheter des véhicules récents ou à passer à l’électrique, M. Najdovski participe, en contradiction avec les slogans de sa formation politique des écologistes, au gaspillage, à la consommation et il entérine l’obsolescence programmée des véhicules.

Dès le 1er octobre, les contrôles de véhicules pourront être menés et occasionner des amendes. Face à cette mise en application effective et définitive, la FFMC appelle tous les usagers à venir manifester les 1er et 2 octobre. Touchant principalement Paris, le mouvement sera suivi dans toute la France car à terme, ce sont toutes les agglomérations qui pourraient bien décider de sauter le pas.