Bol d'Or : le bol de Fabien et Benji

Découvrez le Bol comme si vous y étiez

Benji le jeune et Fabien le presque vieux nous font découvrir leur premier Bol

Alors que le warm up s'est déroulé avec 2 drapeaux rouge dont une N°44 open pour la grillade (elle a pris feu juste devant les stands), Fabien et Benji font connaissance dans le village.

Fabien, quadra informaticien de son état, a débarqué sur ce 80e Bol d'Or pour me donner un coup de main ! Ce n'est pas un pur motard mais juste un passionné de la vie qui aime découvrir des nouvelles ambiances. Et pour ce méridional, le Bol, c'est un truc mythique. Rien que sa bouille d'homme du Sud aux yeux comme des billes de grêle (ceux qui habitent le Pic Saint Loup me comprendront, pour les autres googélisez la chose) me fait comprendre que c'est un bon client, comme on dit dans le jargon, pour faire découvrir le Bol.

Benji, le jeunot au 27 printemps, est formateur moto de son état. Donc la course il connaît...mais uniquement en tout-terrain. Lui, il va être plus dans la déconne, du style prêt à tout pour allez prendre un apéro dans un lieu insolite ou avec des gens zarbis.

C'est pourtant Fabien qui dégaine le premier selfie avec un champion du Monde d'endurance, Seb Gimbert. Seb, sur la Honda officielle, se prête volontiers au jeu du selfie avant d'en découdre durant 24 heures sur le circuit varois. Son hospitality se situe juste à l'entrée du paddock, non loin de la salle de presse vers laquelle nous nous dirigeons.

A celui qui aura la plus grosse !

Le deuxième truc qui étonne les puceaux de salle de presse (sic !), c'est la taille... des objectifs ! Oui, les photographes de presse ont de ces engins à faire pâlir d'envie Rocco Siffredi en personne ! Et c'est vrai qu'avec le temps je m'y suis habitué, mais force de constater que les objectifs n'ont pas maigri malgré l'apport du numérique. Lors de multiples discussions avec les Lucky Luke du boitier réflex, on s'aperçoit vite que le métier a énormément changé depuis l'apparition du numérique. Beaucoup de photographes purement amateur ou d'autres qui font ça accessoirement sous le statut d'auto-entrepreneur ont progressivement chassé la majorité des photographes professionnels, les tarifs ayant terriblement chuté. Une sorte d'uberisation de la fonction, lame de fond générale dans notre société et qui n'échappe donc pas à notre microcosme, bien au contraire.

Actuellement, Fabien attend fébrile l'heure du départ alors que Benji a tapé l'apéro à un commissaire de course (apéro sans alcool ça va sans dire !).

Il est 14 heures, la salle de presse est calme, le départ qui verra donc le GMT94 s'élancer en premier sera donné à 15 h.

Du Larzac from Le Castellet, pour le Repaire Laurent Chez Raoul