MXGP : doublé de Gajser au Qatar

Démarrage en fanfare pour le Champion du Monde MX2

Febvre et Bobryshev sur le podium motocross à Losail

Ce week-end marquait l'ouverture du Championnat du Monde Superbike en Australie, mais c'était également l'heure pour les pilotes de motocross d'entamer la saison de MXGP avec le Grand Prix du Qatar.

Force est de reconnaitre que le championnat est parti sur les chapeaux de roues avec une étonnante victoire du rookie Tim Gajser. Champion du Monde MX2 la saison dernière, le jeune pilote slovène de 19 ans a dissipé tous les doutes quant à ses capacités à s'imposer dans la catégorie reine. Grâce à sa double victoire, le pilote Honda devient le plus jeune pilote à s'imposer pour ses débuts en MXGP.

Tim Gajser :

J'étais vraiment relaxé en venant ici, je n'avais aucune pression sur les épaules. Je ne savais pas à quoi m'attendre, j'ai connu un bon hiver, une bonne préparation, de bons essais et je m'entends bien avec le team, alors je suis simplement venu pour faire de mon mieux.

Le phénomène de l'année dernière, le Champion du Monde Romain Febvre, n'a pas démérité puisqu'il souffre encore de son coude. Un reste de blessure qui ne l'a pas empêché de monter à deux reprises sur les podiums pour finir second du Grand Prix à égalité de points avec le Russe Evgeny Bobryshev. Une chose est sûre, la relève du motocross est plus qu'assurée.

Pour les autres Français engagés, le week-end fût plus compliqué, en particulier pour Gautier Paulin qui prend déjà du retard sur ses objectifs de titre. 10ème de la première course, le pilote Honda a dû abandonner dans la seconde suite à un problème mécanique. De leur côté, Milko Potisek et Christophe Charlier terminent respectivement 15ème et 18ème au cumul des deux courses.

Gautier Paulin :

En seconde manche ma moto s'est arrêtée. Cela ne devrait pas arriver, mais maintenant c'est fait, cela fait partie de ma saison 2016. Mais je ne lâche rien. Je me remémore mes entraînements et tout le travail fourni cet hiver et je n'abandonne rien. C'est ainsi, je ne peux rien faire à part me tourner vers la prochaine course.