Les auto-écoles pour un report du nouvel examen théorique global
Le CNPA dénonce le manque de temps pour former les candidats
Une manifestation nationale en prévision pour le 29 février
Mercredi, la Délégation à la Circulation et à la Sécurité Routière dévoilait une nouvelle banque de données de 1.000 questions pour l'épreuve théorique du Code de la route. Alors que ce dernier n'avait pas connu de modification depuis 1998, il parait logique que les questions évoluent.
Le Conseil National des Professionnels de l'Automobile (CNPA) est intervenu sur ce sujet pour lequel il est favorable, mais émet des réserves quant à la mise en place de la réforme. En effet, les pouvoirs publics ont décidé que cette révision de l'Examen Théorique Général permettrait une meilleure sensibilisation à la sécurité routière par le biais de nouveaux items, tels que ceux sur le comportement et des questions portants sur la prise en compte des autres usagers ou les gestes de premiers secours.
Or, le CNPA et les auto-écoles regrettent de ne pas avoir été associés à la réforme et demandent un droit de regard sur ces nouvelles questions pour s'assurer qu'elles ne présenteraient pas une difficulté supplémentaire pour les candidats.
Mais le principal problème concerne bel et bien le délai de mise en application de cette réforme. En effet, c'est au mois d'avril qu'entreront en vigueur les nouvelles questions. Alors que les élèves ont en moyenne besoin de 4 mois pour être formés et que les éditeurs pédagogiques ne seront pas prêts avant début mars, il risque fort d'y avoir plus d'échecs ou moins de présentations en avril. Le CNPA demande ainsi un report de mois pour le lancement du nouvel ETG.
Par ailleurs, le représentant des auto-écoles revient également sur l'externalisation de l'examen décidé par Bernard Cazeneuve et demande une entrée sur le portail des opérateurs privés agréés par le ministre pour ne pas être exclu. Le CNPA exige la possibilité d’une inscription collective au nom des auto-écoles auprès des opérateurs afin d’éviter les dérives dues aux présentations répétées qui augmenteraient sensiblement le coût du permis.
Le conseil a également précisé qu'une mobilisation d'ampleur nationale serait organisée à Paris, Lyon, Angers, Toulouse et dans les Dom-Tom le 29 février si le ministère de l'Intérieur n'accédait pas à ses demandes.
Commentaires
Peut etre la fin des autoécoles qui se contentent de faire bachoter leurs élèves... La différence entre comprendre le code, et apprendre par coeur les réponses aux questions
20-02-2016 19:17