Une collection "made in home" de motos
Restauration de modèles de 1924 à 1976 : la passion de toute une vie
Un musée non officiel rue de la Cueille Mirebalaise
A 79 ans Jean Branlé vit pour sa passion du motocyclisme. Esseulé suite au décès de sa femme, il a mis tout son temps dans la restauration de motos anciennes... transformant sa maison en véritable musée et revenant ainsi à ses premières amours. A 20 ans il voulait être mécanicien, mais il a finalement travaillé toute sa vie dans le bâtiment.
Plus de 50 motos vintages sous son toit
Pour se "changer les idées", de son affirmation, il entreprit la reprise en main du "tas de carcasses sans garde-boue, sans roue ni moteur" présent dans sa cave. Il a alors transformé sa maison en véritable atelier et temple de la bécane vintage pour y exposer ses modèles de collection.
Le septuagénaire a ainsi accumulé au fil de travail et de rigueur, plus d'une cinquantaine de motos anciennes dont le plus ancien modèle remonte à 1924 et le plus récent à 1976, à raison de deux à trois restaurations chaque année.
La collection se compose de machines d'origine française pour la majorité, mais également une tchèque, une anglaise et deux belges.
Ce bricoleur restaure, démonte, récupère et remplace les pièces ayant besoin d'un coup de neuf. Pour arriver à ses fins, il n'hésite pas à chiner, que ça soit "dans les bourses de vieilles motos" ou bien au près de particuliers.
S'il a commencé à restaurer sa première moto avec une 125 Terrot, il s'occupe aujourd'hui d'une Dresch de 1931 et d'une Terrot 250 à deux temps de 1930.
Parmi les vieilles bécanes, il y a aussi un cadeau d'anniversaire de son épouse pour ses 35 ans : une Newmap des années 30 qu'il affectionne tout particulièrement pour sa valeur affective notamment. Mais il y en a également une fixée au mur, véritable fabrication conçue à base de pièces en surplus. La création authentiquement signée des initiales JMB 2010, rend ainsi doublement hommage à sa femme Monique et à Jean-Michel Bayle, champion du monde dans la catégorie moto-cross en 1988 et 1989.
Une passion de génération en génération
Ses deux petites filles, Alison 14 ans et Mélissa 16 ans, sont mordues, comme leur grand-père, par l'univers du moto-cross. Les deux jeunes filles lui prêtent main forte en recherchant sur internet les pièces manquantes, nécessaires à l'agrandissement de sa galerie maison.
Une victoire à son compteur
Cet ancien pilote moto-cross a déjà remporté par le passé une compétition sur piste. Il fût nommé en 1983 "champion de France vétéran" aux vieilles pinces.
A la même période, ce charentais a également couru l'enduro au Touquet.
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