Dakar : Coma mène les reconnaissances
Le quintuple vainqueur du rallye nommé directeur sportif de l'épreuve
Reconnaissances en Amérique du Sud en Argentine, en Bolivie et au Pérou
Après 12 participations et 5 victoires sur le Dakar en tant que pilote moto, Marc Coma a été appelé à seconder Etienne Lavigne en tant que directeur sportif de l’épreuve. L’Espagnol mettra sa passion du Dakar au service de l’organisation dès cette semaine : il passera une partie de son mois de juillet sur les reconnaissances de l’édition 2016 en Argentine, en Bolivie et au Pérou.
A l’arrivée de la dernière spéciale du Dakar 2015, le visage de Marc Coma resplendissait du sentiment de la mission accomplie. Le pilote espagnol venait de boucler victorieusement pour la cinquième fois le rallye le plus exigeant du monde. Son histoire avec le Dakar, débutée en 2002 à l’âge de 25 ans, lui a valu ses plus belles joies… et ses plus douloureuses déceptions, entre abandons, blessures et déclassements.
Après avoir achevé ce cycle de 12 participations à moto, l’avenir aurait pu l’appeler sur quatre roues. Mais c’est à bord d’un autre équipage qu’il a choisi de s’embarquer, sur la proposition d’Etienne Lavigne qui a souhaité lui confier la direction sportive de l’épreuve.
Maître dans tous les compartiments de son sport en tant que pilote, Marc Coma va maintenant être amené à mobiliser toutes ses qualités pour assumer un nouveau destin au sein de l’organisation.
Etienne Lavigne, directeur du Dakar :
C’est le choix qui m’est immédiatement venu à l’esprit, car nous partageons la même passion du Dakar. Je sais que quand il s’engage, c’est toujours au maximum. J’aime sa rigueur et son calme et nous nous reconnaissons dans les mêmes valeurs. Il connaît toutes les contraintes de l’épreuve et c’est un vrai meneur d’hommes. Pour copiloter cette épreuve, où l’exceptionnel est notre quotidien, il fallait au moins cela.
Marc Coma, directeur sportif du Dakar :
Ma première réaction, ça a été “waaoow”… j’étais sous le choc ! Parce que gagner 5 Dakar, pour moi c’était déjà un rêve. Et là, je me rends compte que je suis quelqu’un de très chanceux : faire partie de l’organisation, avec ce niveau de responsabilités, ce sera une opportunité de rendre au Dakar tout ce qu’il m’a donné.
Je me sens encore un peu compétiteur, mais depuis que je me suis mis au travail, je sens que je vais réfléchir avec d’autres angles. Je sais que c’est le bon moment pour moi. Mon objectif, c’est de mettre toute mon énergie à ce que le Dakar reste la plus belle course du monde. Et ma philosophie, c’est de privilégier l’aventure.
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