Desafio Ruta 40 : Casteu prend les commandes

Les deux première étapes annulées à cause des conditions climatiques

Victoires de Bonetto en quads et Silva en autos

Après l’annulation des deux premières étapes en raison de conditions climatiques difficiles, les pilotes et équipages ont pu rentrer en action sur le Desafio Ruta 40 pour une double explication qui a permis de dégager une hiérarchie déjà nette dans toutes les catégories.

David Casteu, qui avait remporté le titre de la saison Dakar Series 2013, a tenu son rôle de favori à moto en mettant d’emblée à distance tous ses rivaux, dont l’Argentin Javier Pizzolitto. L’écart creusé le jour de ses 40 ans lui a donné une marge de sécurité suffisante pour garder la tête du classement général malgré une quatrième place entre Zapala et Malargüe, la quatrième étape remportée par Daniel Gouet (8ème sur le dernier Dakar).

Pour Casteu, la grosse minute d’avance qui lui reste devant Pizzolitto doit être précieusement sauvegardée avec encore deux étapes et plus de 530 kilomètres de spéciale à parcourir jusqu’à San Juan.

Quads : Bonetto seul en tête

En quads, Lucas Bonetto s’est montré encore plus autoritaire lors du premier jour de course, qu’il a achevé avec environ dix minutes d’avance sur Sergio Lafuente et Nelson Sanabria. Les deux pilotes qui complètent le podium provisoire ont subi un revers équivalent le lendemain et pointent maintenant à plus de 20 minutes du pilote de la Terre de Feu, qui prend une option sur un quatrième titre dans la compétition. Parmi les quads 4x4, Daniel Mazzucco bénéficie quant à lui d’une demi-heure d’avance sur Julio Estanguet.

Autos : viva Argentina

C’est également un Argentin qui s’illustre en autos, pour sa première apparition sur un rendez-vous Dakar Series. Mais Juan Manuel, dit « Pato » Silva, a tout de même quelques références et notamment sa 20ème place sur le dernier Dakar, sur laquelle il a su capitaliser depuis le « départ réel » de la compétition. En remportant les deux premières étapes au volant de son prototype, Silva a envoyé un signal fort, notamment à son premier poursuivant, Javier Campillay, chronométré à plus de 28 minutes à mi-course.