Mondial d'Enduro : les statistiques de mi-saison
Meo et Nambotin surclassent les catégories E1 et E3
5 prétendants au titre en E2
A mi-saison, analysons catégorie par catégorie l’efficacité des pilotes dans les spéciales chronométrées.
Avec la diversité des spéciales de l’EWC 2012, du KTM Super Test, en passant par la Cross Test, l’Enduro Test et en terminant par la redoutable Xtreme Test, ce ne sont pas moins de 78 spéciales qui ont été disputé depuis le début de la saison. Il y a donc largement de quoi étalonner la vitesse des stars de l’EWC… tout en découvrant quelques « bonnes » surprises…
Meo domine l’E1
Comme le championnat E1, les spéciales sont dominées de la tête et des épaules par Antoine Meo (F – KTM). Le français comptabilise, à lui tout seul, près de 62% des victoires en spéciales. Derrière lui, la hiérarchie du podium est respectée avec Rodrig Thain (F – HM Honda), 9 victoires et Eero Remes (SF – KTM), 6 victoires.
Derrière ce trio de tête, on retrouve le Champion de France E1 2012 Fabien Planet (F – Sherco) avec 4 chronos victorieux et l’officiel HVA Lorenzo Santolino (E). Ces deux pilotes, sont les bonnes surprises en E1.
Notons aussi que le Champion du Monde Junior 2011 Jérémy Joly (F – Yam) a remporté sa 1ère spéciale sur le mondial durant le GP du Portugal. 9 pilotes ont au moins remporté une épreuve chronométrée. Par contre, Matti Seistola (SF – HVA), un des favoris de la catégorie, n’a toujours pas ouvert son compteur.
Le quintette en E2
Le quintette Renet-Guerrero-Aubert-Salminen-Cervantes est bien au rendez-vous. Avec 91% des chronos, ils ne laissent que quelques miettes aux autres pilotes de la catégorie.
En tête de ce quintette, nous retrouvons le leader, Pierre-Alexandre Renet (F – Husaberg) avec 22 spéciales remportées tandis que Guerrero en prend 14 et qu’Aubert en empoche 13 (la plupart durant le Grand Prix du Portugal).
Derrière ces cinq leaders, seulement trois pilotes ont remporté au moins une spéciale. Il s’agit d’Alex Salvini (I – HVA), Jérémy Tarroux (F – KTM) et Oscar Balletti (I – Beta). Le débutant français, qui n’a participé qu’à la tournée Ibérique, a tout de même accroché 3 spéciales et s’impose réellement comme un des poils à gratter de la catégorie.
Nambotin élu à 80% en E3
Christophe Nambotin (F – KTM), leader incontesté et incontestable de la catégorie Enduro 3, comptabilise 80% de victoires en spéciales. Sa domination au classement provisoire se retrouve clairement et sans surprise dans les chronos.
Derrière lui, David Knight (GB – KTM) grappille quelques « Tests » (8) et Joakim Ljunggren (S – Husaberg), pourtant second du classement général n’en remporte que 3.
A noter que la bonne surprise de ce début de saison en Enduro 3 s’appelle Manuel Monni (I – KTM). L’italien a arraché deux beaux chronos au Chili. Seulement 5 pilotes ont au moins remporté une épreuve chronométrée dans cette catégorie E3.
Mais les autres pilotes pourront se rattraper dès le Grand Prix Scorpion Exo d’Italie (les 30 juin et 1er septembre) où la Toscane offrira un tout autre terrain que les spéciales arides d’Amérique du Sud et du Portugal et celles beaucoup plus grasses du Pays Basque.
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