Association Prévention Routière: campagne sur les bons réflexes en ville
25000 cartcoms et dépliants lenticulaires distribués
Du 25 au 30 octobre à Paris et dans 125 villes
Ce mardi 25 octobre l’Association Prévention Routière a lancé sa deuxième édition de campagne sur les dangers de la rue, qui s’étendra jusqu’au 30, afin de sensibiliser le grand public sur les dangers de la rue sous le thème « Les statistiques, évitons de renter dedans ».
A Paris comme dans 125 villes de France, les bénévoles de l'Association Prévention Routière vont à la rencontre du grand public pour sensibiliser sur les situations à risques. A cette occasion 25000 cartcoms et des dépliants lenticulaires sur lesquels sont inscrits « Les bons réflexes en ville » sont distribués.
Des post-it reprenant les statistiques mises en avant de la campagne sont apposés sur les voitures, vélos, scooters stationnés pour toucher un maximum de personnes.
Le Repaire des Motards s’est entretenu là-dessus avec le porte-parole de l’Association et formateur salarié, Eric Petiveau.
Repaire des Motards: Quel est votre rôle au sein de l’Association ?
Eric Petiveau: Je participe à la conception et l’élaboration de l’outil pédagogique pour la sensibilisation du public sur les dangers de la rue.
Repaire des Motards: Avez-vous un public cible ?
Eric Petiveau: Pas en particulier, je m’occupe de sensibiliser les enfants, les ados, les adultes, les seniors, policier/gendarmes … le plus grand nombre.
RM: Quel est le but de cette opération ?
E.P.: L'opération nous permet de nous faire entendre par la voie des médias mais aussi et surtout, de rappeler aux gens les bons réflexes à avoir. Tout du moins de glisser un ou deux bons conseils.
RM: Quels sont vos axes principaux pour la sensibilisation ?
E.P.: Je conseille de rouler intelligemment pour éviter les dangers et je résumerai mes axes en trois points essentiels :
1-le respect des règlementations; 2-réfléchir avant d’agir; 3-l’anticipation à outrance, je veux dire par là le fait d’anticiper peut par expérience envisager un danger et nous pourrions alors l’éviter. Foncer à toute allure ne fera que causer des dégâts.
RM: Avez-vous des points stratégiques pour la campagne?
E.P.: Nous visons les endroits de grands passages partout dans Paris où il y a un grand nombre de piétons et de cyclistes. D’ailleurs la campagne se déroule également dans 125 autres villes de France.
RM: Comment axez-vous votre discours auprès des passants?
E.P.: Il faut aller vite et pouvoir mettre en avant l'importance du respect des règles. Il faut également insister sur le fait que réfléchir à ses actions est essentiel, ça ne sert à rien de tenter de diable pour gagner 3 secondes. Nous faisons comprendre aux gens que l’erreur ne vient pas forcement des autres, il revient à chacun la responsabilité de l’éviter justement.
RM: Que pensez-vous des dernières propositions concernant la sécurité routière?
E.P.: Les motards devraient finalement bien s'en sortir. L'autorisation de l'inter-file dans les bouchons parait logique, maintenant il faut que les usagers y circulent raisonnablement, qu'ils prennent conscience que la vitesse y est dangereuse. C’est une question d’éducation et de formation, raison pour laquelle nous sommes sur le terrain. Il y a également un manque de solidarité entre usagers de la route qui occasionne souvent des accidents.
RM: Votre avis sur les propositions sur l'équipement de protection?
E.P.: On a beaucoup parlé du gilet jaune... mais je pense que le motard qui roule en short/T-shirt est conscient de ce qu'il fait et prend lui-même ses responsabilités. Nous sensibilisons sur les protections personnelles, comme je vous le disais tantôt, les gens manquent d’éducation et de formation, se protéger soi-même quelque part protège les autres et si chacun le prenait en compte on éviterait la catastrophe.
RM: Quelles sont les impressions des gens que vous abordez ?
E.P.: Les gens sont conscients que circuler dans Paris est dangereux, tant pour les piétons que les cyclistes et automobilistes. Les piétons qui se jettent sous les roues des voitures, les automobilistes qui ne dépensent pas à regarder dans le rétroviseur et les cyclistes qui pensent être les maîtres de la route selon les avis qui nous reviennent des uns et des autres. Le manque de respect est le véritable problème dans ce cas.
Plus d'infos sur les opérations de Sécurité Routière
- Site : www.preventionroutiere.fr
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- Tel.: 01 44 15 27 00
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