Légalisation officielle des avertisseurs de radars
Les avertisseurs de radars consédérés comme des assistants d'aide à la conduite
Les signalements concerneront les zones dangeureuses
Les avertisseurs de radars ont été légalisés officiellement à l'issue de la rencontre des représentants de l’AFFTAC et le Ministre de l’Intérieur. Le protocole d’accord prend en compte l’apport des technologies d’aide à la conduite à la volonté de réduction du nombre de victimes de la route.
Ce protocole est en cours de rédaction et devrait être signé avant la période estivale.
L'annonce de l'interdiction des avertisseurs de radars avait suscité une levée de boucliers des 6 millions d'utilisateurs... sans compter tous les utilisateurs de GPS (souvent embarqués dans les voitures) qui incorporent également ces outils. Au-delà de cette levée de boucliers des utilisateurs, on voit mal comment il aurait été possible d'interdire réellement dans les faits ces outils. Le fait que la France soit le premier fabricant de ces outils a également pesé dans la balance.
A noter que les détecteurs de radars sont toujours interdits, conformément à l'article R413-15 du code de la route. La possession d'un détecteur est passible de 1500 euros d'amende, de la suspension du permis pouvant aller jusqu'à trois ans, du retrait de deux points, de la saisie du matériel voire même du véhicule (infraction de 5ème classe).
On revient donc à la position précédant les déclarations de répression routière du CISR.
Ce qui a déjà été conclu
- Le Ministère reconnaît la valeur pédagogique des produits et services des sociétés membres de l’AFFTAC (ndlr : les avertisseurs de radars type Coyote et Wikango) et considère qu’ils participent activement à la Sécurité Routière.
- Le Ministère reconnaît l’utilité des services proposés par les membres de l’AFFTAC et ne remet pas en cause la possibilité de partage et d’échange d’informations entre utilisateurs d’une même communauté.
Les changements à la signature du protocole
- Les avertisseurs de radars deviendront des assistants d’aide à la conduite.
- Les signalements concerneront des zones dangereuses seront clairement identifiables.
- Les services de l’Etat fourniront aux membres de l’AFFTAC toutes les informations pertinentes relatives à une meilleure appréhension des conditions de circulation.
Dès lors, les fonctionnalités continueront de permettre l’échange d’informations en temps réel, en provenance des communautés d’utilisateurs. Elles conserveront toute leur pertinence, leur précision et leur actualité. En outre, les informations, en provenance des utilisateurs, prestataires et partenaires, contenues dans les serveurs de chacune des sociétés membres de l’AFFTAC resteront la propriété exclusive de chacune et n’auront pas vocation à être communiquées. Enfin, les informations en provenance des services publics viendront enrichir les bases existantes et seront exploitées par chacune des sociétés afin de délivrer une information toujours plus efficace.
Loïc Rattier, Président de l’A.F.F.T.A.C.
Nous sommes satisfaits d’avoir été reçus par le Ministre. Ses déclarations, ainsi que le protocole que nous sommes en train d’élaborer, consacrent le rôle fondamental des technologies embarquées. Nous avons à cœur, à notre échelle, de contribuer à une route plus sereine et nous veillerons à ce que les termes du protocole respectent les engagements pris par le Ministre lors de cette rencontre.
L’AFFTAC décide de participer à la grande mobilisation des usagers de la route le 18 juin prochain.
Commentaires
une bonne nouvelle !
31-05-2011 12:22Cette information était déjà passée dans les 20 Minutes la semaine dernière, mais en précisant que la légalisation portait uniquement sur la signalisation des zones à risques et autres informations ne permettant PAS de connaitre la position des radars.
31-05-2011 13:24Ce qui aurait suffit pour répondre à tous les arguments comme quoi les avertisseurs n'étaient pas que des avertisseurs de radars - donc vaudrait peut être attendre la fin de la rédaction du protocole et la signature de l'accord avant de crier victoire!
Je suis possesseur du boitier Coyote et tout comme RJVB je reste sceptique quant à la possibilité de pouvoir continuer à bénéficier et/ou échanger les infos concernant les radars fixes et mobiles.
31-05-2011 15:01A voir donc lors de la signature définitive du dit accord…
Il est clairement prévu qu'aucune base de donnée RADAR ne devra exister. (officielle ou non)
31-05-2011 17:15Ce qui veux dire que les avertisseurs communicants pourront continuer à envoyer/recevoir des "zones à risques" (un moyen détourné de dire radars) mais que tous les avertisseurs actuels non-communicants sont bons pour la poubelle.
Une belle affaire pour l'AFFTAC, pas pour les usagers qui n'auront pas les moyens de se payer un abonnement.
Si ça ce n'est pas du lobbying ...
Ce qui suggère que les solutions qui vont chercher leurs informations quelque part (hors frontières) en ligne passeront aussi par les mailles.
31-05-2011 17:56Reste la question de la bonne vieille feuille de papier (voir les cartes papier sur lesquelles les radars sont marqués ... doivent bien exister non?). Ce sera intéressant de voir jusque où les solutions "non technologiques" vont être interdites - au besoin quelqu'un pourra toujours déposer une motion de retirer le permis des personnes avec une mémoire photographique
A propos les frais d'abonnement: du moment que les bases de données sont fournies par le gouvernement, le coût devrait diminuer, on peut espérer ... car on les payera déjà!
Tout dépend de la taille de la zone !!!....5km ...5o km ...ou 500 km !!! ...un jeu de dupe en somme comme la vente de véhicules puissants !
31-05-2011 23:34Il suffit que les bases radar soient hébergées hors du territoire...
01-06-2011 08:48Thomas > Bien sur !
01-06-2011 09:59Ou alors une base sur le territoire mais qui sert à indiquer des lapins et des niches que tu aurais aperçu sur le bord de la route.... ;)
Pour ceux qui ont un téléphone android, je vous conseille Glob qui est une super appli (gratos en plus) avertisseur de radars + trafic:
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