Vis ma vie : un Grand Prix côté Champions
3 jours à plus de 300 km/h au sein des stands, des paddocks et sur la piste
Fan de Vale et journaliste...
Les paddocks, lieu de culte
En arrivant au Mans, la première direction à prendre était évidemment les paddocks. Pouvoir approcher et parler à ces stars de la moto était une chance inouïe. Fan de Valentino Rossi, j’ai toute suite tenté d’approcher son box, mais en arrivant aux abords du camion je me suis rendue compte que je n’étais pas la seule. On pouvait passer à n’importe quelle heure, il y avait toujours une foule impressionnante devant son stand... ce qui n'était pas le cas de tous les pilotes.
En se baladant dans les paddocks, on croise tout le monde… Un bruit de scooter, on se retourne et on tombe face à Jorge Lorenzo, ou le Doctor ou encore Ben Spies et Randy De Puniet. La plupart prennent un peu de temps pour leurs fans. Ils s’arrêtent, signent quelques autographes, prennent quelques photos, font un dernier sourire et s’en vont. Pouvoir se promener au beau milieu de ses champions... Magique !
La piste de toutes les émotions
Au-delà d'un pass VIP, mon pass presse me permettait aussi d’aller en bord de piste... là, le nombre d'accès est très limité et seuls quelques photographes accrédités passent, derrière les commissaires de piste.
Ce que l’on ressent à quelques mètres des pilotes et sans grillage n’est pas vraiment descriptible. Dans les lignes droites, le cœur bat très fort à ressentir la vitesse qu’ils prennent. Dans les virages, on a les yeux grands ouverts de peur que les chouchous tombent. C’est tellement impressionnant d’être près d’eux dans ces moments.
La conférence de presse
Vivre un Grand Prix de l’autre côté des grillages, c’est aussi pouvoir approcher les champions régulièrement... notamment en conférence de presse. C’est alors le grand privilège... car cela permet de comprendre leur choix pendant la course. L'ambiance presque familiale qui prend place alors même après des accrochages est une autre surprise. Entre Rossi qui éclatait de rire à tout bout de champs et Dovizioso qui riait avec l’Italien, on avait l’impression d’être à une grande réunion de famille plutôt qu’à une conférence de presse. J’avais déjà le sourire aux lèvres suite au podium de "Valé", mais quand j’ai vu à quel point ils restaient abordables, j’étais encore plus heureuse.
Je retiendrai d’ailleurs cette phrase du septuple champion du monde : « Ce n’est peut-être pas une victoire, mais pour moi c’est tout comme ».
Toutes les bonnes choses ont une fin
Après avoir fait le tour de la piste à pied plusieurs fois, sans compter des dizaines d'aller-retours au sein des paddocks, l'heure arrive finalement trop vite de quitter l'arène. A ce moment-là, la seule chose que l’on se dit c’est « à quand la prochaine fois ? »
Je vous le dis, vivre un Grand Prix dans ces conditions c’est quelque chose qui relève de l’irréel. Pendant tout le week-end on a l’impression de rêver et quand on regarde les photos on se dit « Waoh, c’était pour de vrai et ça va me manquer ». Je ne cache pas que mon plus grand plaisir a été de rencontrer mon idole, Valentino Rossi, d’avoir pu lui parler et surtout qu’il ait pris un instant pour que je puisse graver cet instant dans la mémoire de mon appareil photo.
La moto est une histoire d’amour qui ne s’arrêtera pas et pour qu’elle perdure je trouverai une façon de me retrouver à nouveau de ce côté-là du grillage !
Commentaires
Quelle chance elle a eu ! j'avais toujours dit que pour mes 30 ans je voulais rencontrer mon idole valentino rossi mais cela n'a pas été possible car j'étais enceinte. Je me suis dit pour mes 31 ans... mais cette année ben c'était possible mais toute seule et plus moyen de trouver un hotel ou une chambre. Alors je me dis que peut être l'année prochaine je trouverais un endroit pour loger et qui sait peut etre que je trouverais de la famille pour loger mes 6 enfants et je pourrais venir en couple ça ça serait génial
16-05-2011 16:41Une chance inouïe, effectivement. De quoi faire des envieux !!
03-07-2011 09:46Parait-il qu'il est très abordable et bourré de gentillesse le Vale.
Et, je ne sais pas si c'est légende, mais à Tavullia, le curé fait sonner les cloches quand Rossi gagne.
Une bien belle photo souvenir en tout cas Cindy. Merci pour ce récit