" /> MotoGP à Indianapolis : 14e épreuve sur le Speedway
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MotoGP à Indianapolis : preview

Les pilotes du MotoGP se rendent à l’Indianapolis Motor Speedway ce week-end.

Circuit IndianapolisIndy marque un nouveau défi pour tous les pilotes en MotoGP. L’historique circuit « Brickyard » n’a jamais accueilli de manche du Championnat du Monde moto, mais durant deux jours les manufacturiers de pneumatiques ont pris connaissance avec la piste lors d’une séance officielle d’essais MotoGP les 1er et 2 juillet. Le règlement sur les essais ne permet pas aux pilotes MotoGP titulaires de participer à de tels tests pré-événement et Michelin a donc dépêché ses pilotes d’essais, Erwan Nigon (Honda RC212V-Michelin) et William Costes (Yamaha YZR-M1-Michelin)

Le circuit d’Indianapolis est tout simplement mythique. Inauguré en 1909, l’Indianapolis Motor Speedway était pavé de briques, d’où son sobriquet. Particulièrement célèbre pour les courses de voiture sur l’anneau, avec évidemment l’Indy 500 comme point d’orgue – il s’agit de la plus grande course au monde et c’est la raison pour laquelle la ville a été baptisée « Capitale Internationale des Sports Mécaniques ». Le premier GP moto d’Indianapolis sera disputé sur un nouveau circuit : tracé au milieu de « l’Infield », il donne sur la ligne droite principale de l’anneau, où les motos atteindront des vitesses proches des 320 kmh.

Après l’Indy, le MotoGP poursuit sa tournée hors-Europe avec le Japon, la Malaisie et l’Australie, avant de retrouver le Vieux Continent pour la finale de la saison en Espagne, le 26 octobre à Valencia.

Le circuit MotoGP d’Indy est assez inhabituel, avec une longue ligne droite principale, un freinage très appuyé pour le virage n°1 et une succession de virages lents, » confie Jean-Philippe Weber, responsable de la compétition moto chez Michelin. « Il est très atypique pour un circuit de MotoGP et plus complexe que prévu. Il n’y a pas beaucoup d’adhérence dans le virage n°1, un grand gauche rapide, et après les tests il a été envisagé de rectifier la surface avant qu’une décision soit prise de conserver le circuit en l’état.

« D’un point de vue des pneumatiques, ce circuit est assez complexe car il comprend un nombre important de courbes lentes, puis un triple gauche à la fin du tour qui nécessite une bonne motricité. Sur l’ensemble du tour, on constate également deux ou trois niveaux d’adhérence différents. A l’avant, il réclame une construction qui procure de la stabilité sur les freins pour l e premier gauche, mais l’avant doit également offrir une bonne maniabilité dans les portions plus serrées. A l’arrière, la motricité prime également. L’un des secteurs du tracé manque d’adhérence et provoque une usure supplémentaire du pneu, tandis qu’une autre portion se montre moins agressive. Il y a comme un mélange des genres et nous devons trouver le bon compromis pour être le plus performant possible sur l’ensemble du tour. Dans un premier temps nous pensions utiliser des gommes plus tendres car le circuit n’est pas très rapide, mais nous utiliserons en fait des gommes medium à medium-dur. Il a fait très chaud pendant le s tests, avec une température de piste avoisinant les 50 degrés. Nous pensons cependant qu’il ne fera pas tout à fait aussi chaud pendant le week-end du GP. Pour des conditions de piste plus fraîches, il faudra donc prévoir des solutions légèrement plus tendres. »

Informations Indianapolis

  • longueur: 4.216km / 2.618 miles
  • Record du tour : nouveau circuit
  • Meilleurs temps : tests MotoGP, juillet : Niccolo Canepa (Ducati), 1m 43.006s

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