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8e CISR : faire encore reculer l'insécurité routière

Plus de 2.000 nouveaux radars prévus

Le Premier Ministre Dominique de Villepin a présidé jeudi 6 juillet 2006, à Matignon, le 8e Comité interministériel de la sécurité routière depuis juillet 2002.

La tenue de ce CISR marque la poursuite de l'engagement du gouvernement dans le cadre fixé par le Président de la République le 14 juillet 2002.

Elle intervient alors que les résultats marquent mois après mois de forts progrès : le mois de juin a enregistré une nouvelle baisse de 12 % du nombre de victimes par rapport à 2005. Depuis quatre ans, ce sont au total plus de 8 000 vies qui ont été sauvées.

Au moment des premiers départs en vacances, le Premier Ministre a rappelé sa volonté de maintenir l'effort pour faire encore reculer l'insécurité routière.

En particulier, le dispositif des radars automatiques reste au cœur de la politique de lutte contre les accidents de la route, dont une des premières causes reste les excès de vitesse. Le Gouvernement a décidé de lancer le déploiement d'une nouvelle tranche de 500 radars en 2007, soit un objectif global de 2.000 appareils, selon trois axes : la poursuite de l'équipement des grands itinéraires, la modernisation des moyens mobiles des forces de l'ordre, la diversification vers d'autres infractions dangereuses au-delà de la vitesse.

Le déploiement de ces radars se fera en concertation avec les élus, les associations et les usagers.

Il faut en parallèle s'assurer de la lisibilité et de la cohérence des limitations de vitesse. D'ici la fin de l'été tout radar devra être convenablement précédé par l'indication claire de la limite de vitesse applicable, notamment sur le panneau annonçant la présence de ce radar.

S'agissant du permis, le Gouvernement s'engage sur deux axes.

En premier lieu, il faut faciliter l'accès au permis de conduire. Dans cet esprit, l'aide directe de deux cents euros aux jeunes en apprentissage et en Contrat d'insertion dans la vie sociale (CIVIS), sera mise en place le 1er septembre prochain.

En second lieu, il a décidé de lancer une mission d'évaluation du permis à point, près de 15 ans après sa mise en place, en liaison avec les associations et le conseil national de la sécurité routière.