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Cuba : Code de la route

Des règles variables et des infrastructures en mauvais état

La Granma Highway dans la Sierra Maestra - crédit photo : ÓðinnEn partance pour Cuba, la voiture et la moto sont de très bons moyens de visiter le pays qui ne bénéficie pas de nombreux transports. Les véhicules personnels permettent par ailleurs une plus grande liberté de mouvement que les taxis, mais certaines recommandations s'imposent avant de prendre la route.

Pour pouvoir conduire sur l'ile du Che, le permis de conduire français est suffisant. Le réseau routier est quant à lui dans un état assez préoccupant. Si la qualité est assez moyenne sur les routes principales, les axes secondaires sont véritablement chaotiques. A cela s'ajoute le peu de stations-service qui peuvent s'espacer jusqu'à plus de 100 km. La prudence est de rigueur, tant au niveau de son compteur d'essence que de l'état de la chaussé.

Limitations de vitesse

En ville et sur route, les limitations de vitesse sont strictement les mêmes qu'en France, à savoir 50 km/h et 90 km/h. Sur autoroute, la vitesse peut quant à elle varier entre 100 et 120 km/h selon les indications.

Alcool et stupéfiants

Ce point de la législation est un des moins faciles à prendre en compte puisqu'il est possible d'avoir consommé de l'alcool avant de conduire, mais sans que cela n'affecte les capacités de conduite ou ne mette en danger les autres usagers. Aucun taux d'alcoolémie n'est ainsi mentionné. Chacun reste juge de ses actes.

Autres règles et usages

Assez peu respecté des Cubains, un code de la route est pourtant bien établi. Le problème réside également dans les véhicules utilisés puisque, si certains ne respectent absolument pas les limitations, d'autres ont du mal à atteindre les 90 km/h sur route. A cela s'ajoutent les manquements de la signalisation et les infrastructures en mauvais état.

Le code cubain est par ailleurs assez flou et laisse une grande place au jugement de l'agent en charge de la verbalisation. Ainsi les contraventions peuvent varier entre 20 pesos et 60 pesos selon leur niveau "très dangereuses", "dangereuses" ou "moins dangereuses". Le montant de l'amende est réduit de moitié s'il est payé dans les 3 jours mais il double après 30 jours.

Le paiement ne s'effectue cependant pas directement à l'agent, mais dans un des bureaux habilités comme la Police Nationale ou les services du Transit. En cas de non-paiement des amendes, le voyageur peut s'exposer à une interdiction de sortie de territoire au moment de l'embarquement pour le vol du retour.

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