Essai roadster Triumph Speed Twin 1200 RS
Modernité historique
Bicylindre en ligne de 1200 cm3, 105 ch et 112 Nm, 216 kg, 17.195 euros
Avec la disparition des Thruxton, la Triumph Speed Twin 1200 se hisse naturellement au sommet de la gamme « modern classic » de la marque britannique, incarnant désormais le fleuron dynamique de la lignée historique Bonneville. Pour lui donner l’envergure de ce nouveau statut, Triumph retouche subtilement son design et ses performances en particulier à travers sa variante RS.
L’élégance intemporelle de la Speed Twin 1200 RS se renforce avec des lignes modernisées pour 2025. Le design reste fidèle à son héritage, avec un moteur bien dégagé dans le cadre, tandis que de nouveaux éléments stylistiques, comme les optiques à LEDs ou les détails en aluminium brossé, affinent son allure. Le phare avant, désormais plus travaillé, s’insère entre les tubes de fourche et adopte un éclairage diurne DRL.
Le réservoir, d’une capacité de 14,5 litres, présente des épaulements creusés et des flancs allongés pour plus de confort et de style. La selle longue monobloc renforce l’esthétique vintage tandis que de nouveaux caches latéraux alternent entre ajours métalliques et finitions alu. L’ensemble repose sur un cadre discret en acier double berceau, abritant le fameux bicylindre Bonneville 1200 cm³ en version HP.
Ce moteur, dérivé de celui des Thruxton, gagne en puissance grâce à un nouveau profil de cames. Il délivre 105 chevaux à 7 750 tr/min et 112 Nm à 4 250 tr/min, avec un calage à 270°, pour une sonorité et un caractère bien trempés. Il respire par deux échappements en acier brossé au style « cigare tronqué ». La boîte à six rapports est secondée par un embrayage assisté allégé. Le bloc, bien que moderne avec son refroidissement liquide, conserve un look rétro grâce à des ailettes factices, des caches magnésium et des protections d’injection mimant d’anciens carburateurs. L’ingénierie de Triumph réussit à dissimuler les éléments électroniques pour préserver l’esthétique classique.
La Speed Twin RS ne sacrifie pas la technologie : centrale inertielle à six axes, modes de conduite Rain et Road via une poignée Ride-by-wire, ABS et antipatinage déconnectables sont de la partie. Côté châssis, elle conserve une géométrie vive avec un empattement court et une fourche inversée Öhlins. Les amortisseurs arrière sont du même fabricant. Les nouvelles jantes alliage accueillent des pneus Metzeler Racetec RR et le freinage se compose d’étriers radiaux Brembo à quatre pistons à l’avant.
Et comme à ses habitudes, Triumph soigne sa copie jusque dans les moindres détails avec une finition soignée, en particulier sur la version RS qui avoue 216 kg.
Entre charme d'antan, technologies contemporaines et performances modernes, Triumph a semble-t-il trouvé la formule idéale pour son roadster authentique. Essai
Commentaires
Elles donnent vraiment envie ces bécanes...dans quelques années peut-être !

21-04-2025 08:49Juste deux remarques et donc deux trucs à modifier pour moi:
- les rétros en bout de guidon = grosse m.... qui élargissent la moto et empêchent une prise correcte du guidon
- la selle façon skate-board qui, pour moi, est moche et, probablement, casse-cul...
Sinon RAS
Ce moteur pète le feu au point qu'on peut peut être hésiter entre la 765 street triple et ces bécanes : donc faut tout essayer !
21-04-2025 09:15gvrun666, un peu le même avis concernant les rétros en bout de guidon. Pour la selle, il suffit de prendre en option la selle café-racer avec le petit capot couleur du réservoir... Miam, miam, comment c'est beau.
21-04-2025 09:18Bizarre, ce reportage est sur YT depuis 4 mois et n'apparait que maintenant sur le site.
21-04-2025 10:16112Nm à 4250 trs/mn ça c'est vraiment le top. Sur ma S1000R j'ai 114 mais 5000 tours plus haut !
21-04-2025 11:43