Les Zhumeurs : votre plus beau voyage à moto

David, Rédac'

Les voyages forment la jeunesse et rallongent la vieillesse. Mon premier tour du monde a été il y a presque 30 ans... mais chaque voyage, chaque nouveau pays ou énième voyage dans un pays "connu" est une éternelle redécouverte. Et finalement, la destination n'a que peu d'importance. C'est le voyage lui-même qui est important. Et au final, tout est voyage.

Philippe, Journaliste

J'aurais bien mis ma virée de Paris à Dakar en 125 chinoise, façon trip solitaire et initiatique, pour le sentiment de solitude dans le Sahara et la foi exprimée envers ma Keeway 125 Superlight. Mais en fait, le meilleur souvenir réside dans un voyage en Inde, en Royal Enfield, de New Delhi aux sommets du Kardung La, à 5602 mètres d'altitude, après avoir franchi 5 des plus hauts cols du monde. Paysages minéraux, découvertes des modes de vie et des mentalités indiennes et ce long ruban de terre et de cailloux que l'on parcourt à 30 km/h de moyenne et que chaque hiver tente d'arracher à la montagne. Je n'ai jamais roulé aussi lentement en y prenant autant de plaisir...

Sandrine, Journaliste

Sans hésiter une seconde: la Bolivie en Trail 600 ! Un voyage organisé par Le Repaire des Motards en 2007: Bolivie
Pourquoi ? C'était mon premier voyage aventure en moto, mon premier atterrissage en Amérique du Sud et en plus sur l'aéroport le plus haut du monde (3000m)... Nous en avons pris plein les yeux: des pistes sablonneuses et caillouteuses à plus de 3000m d'altitude, des senteurs, des marchés aux couleurs vives, des arrêts au milieu de nul part sur la Cordillère des Andes et des sites qui font rêver: le Salar d'Uyuni, le lac Titicaca, le Laguna verde, les flamants roses... Un vrai voyage moto aventure en pleine nature. Que du bonheur !

Hervé, Reporter

J'ai souvenance d'un départ de Nîmes pour rejoindre Faro, au fin fond du Portugal. C'était en 1971, l'année de ma majorité !!
J'étais au guidon d'une R50/2 que j'avais acheté vil prix à un ami de mon père.
Le compteur ne fonctionnait plus mais avait on besoin à l'époque de se préoccuper des vitesses limitées.

J'avais juste un petit sac et ma réserve de liquide était limitée.

48 h de voyage avec une halte dans un pré du coté de Salamanca pour faire un petit dodo .. réveillé trois heures après par les bicornes de la troupe au général.

Voyage inoubliable, deux crevaisons, une panne d'essence, une bougie claquée .. Mais je suis arrivé.

Le plus drôle c'est que 15 jours après j'ai effectué le retour, par la côte espagnole, avec 500 bornes de mieux.

On rigolait bien en ce temps là !! Mais put.. qu'il faisait chaud !!