Z'humeurs : Maillage des concessions motos

Avez-vous noté que le maillage des concessions hors des grandes villes devient de plus en plus large ? Il y a 20 ans, il y avait toujours un constructeur proche ou un bouclard à moins de 10mn de chez soi, aujourd'hui c'est 30 bornes minimum.

La Rédac vous donne son avis sur la question

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  Alexis, Journaliste

  Habitant l'Ile-de-France, je peux difficilement me prononcer, même si j'ai pu constater quelques fermetures, la majorité des points de vente est toujours active.

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  Damien, Essayeur

  Les charges étant ce qu'elles sont dans ce pays, les concessionnaires bougent ou ferment. On ne peut que s'en plaindre auprès de nos très chers politocards.

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  David, Rédac'

  Entre crise, marques avec moins de nouveautés, rentabilité plus difficile, dégradations et transformation du métier (on ne vend plus une moto aujourd'hui comme il y a 30 ans), ceux qui n'ont pas pu suivre ont fermé au détriment du contact humain. Je me rappelle encore de cette échoppe en caverne d'ali baba, noire, mal éclairée mais où je pouvais trouver la petite pièce d'occasion derrière un phare tout en parlant au patron qui avait un faux air de Gabin. Il est parti à la retraite. Personne n'a pris sa suite. Mais ce type de non-boutique ne pourrait plus exister aujourd'hui.

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  Grégoire, Chroniqueur

  Oui, la profession est en train de mourir petit à petit, sans doute parce que le marché régresse. J'ai cependant bon espoir qu'émergent des ateliers associatifs comme il y en a ici pour les vélos ou les voitures, où c'est toujours blindé.

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  Hervé, Reporter

  Si les constructeurs n'imposaient pas aux concessionnaires tout un tas de contraintes au point de vue de l'approvisionnement des machines, des show rooms et des épiceries d’accessoires, peut être que certains n'auraient pas été obligés de mettre la clé sous la porte. Il y a encore des petits bouclards qui vont bien pour ceux qui n'ont pas peur de faire sauter leur garantie .. moralité, achetez vos brelles d'occase !

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  Jean-François, Doc' Méca

  "c'est la mort des petits commerces", en moto comme ailleurs. Aujourd'hui, les marques soignent leur image et ne veulent que des magasins "léchés" répondant à une charte et des standards exigeants qui demandent de très gros investissements. Du coup, ils doivent vendre beaucoup de motos pour être rentables, alors on étend leur zone de chalandise... Et tant pis pour les petits bouclards.

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  Lionel, Journaliste

  Merci à l'urbanisation et aux zones commerciales : avec une population majoritairement urbaine, la métropolisation des agglomérations, tout est concentré et tant pis pour celui qui vit dans une zone peu dense. C'est beau le progrès !

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  Sandrine, Journaliste

  Ce n'est pas grave d'en avoir moins, si c'est le bon, compétent et qui ne fait pas gonfler la facture finale.

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  Zef, Journaliste

  Les marques ont nettoyé leur réseau, les petits ateliers sympas, un peu cradingues, où on reste discuter jusqu'à 20 h commencent à entrer dans l'histoire. Elles imposent maintenant de telles contraintes aux concessionnaires (mobilier, atelier...) que peu d'entre eux arrivent à s'en sortir. Seuls les gros multimarques, façon automobile, ont les reins assez solides pour durer. Enfin, les marques veulent aussi que les concessionnaires préservent leurs marges donc réduisent leur réseau.

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