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Z'humeurs : la route de tous les jours

Les routes que l'on connait bien sont-elles vraiment plus dangereuses ?

La rédac partage son expérience sur le sujet

Les Z'humeurs
  • Alexis

    Alexis, Journaliste

    Tout est question de concentration, forcément, en répétant sans cesse la même trajet on perd en vigilance au bout d'un moment. Je n'en ai heureusement jamais fait les frais, mais je me suis quand même fait quelques frayeurs en pensant à autre chose qu'à la route. Maintenant, on a aussi tendance à rouler autour de chez soi beaucoup plus souvent qu'ailleurs, c'est donc normal que la probabilité d'y avoir un accident y soit plus élevée.

  • David

    David, Rédac'

    Le trajet boulot-dodo est réglé comme une horloge. Je sais exactement quand je dois accélérer ou rouler cool pour bénéficier ensuite de la ligne verte. Je ralentis avant cette put' de priorité à droite pas visible de nuit notamment où il y a toujours quelqu'un qui en sort à fond parce qu'il sait qu'il a la priorité. Je fais gaffe à bien m'arrêter au orange parce que je sais qu'il y a un radar de feu rouge invisible de nuit et que l'orange sanguine serait un flash. C'est presque le jeu du chrono chaque jour à quelques minutes près et aux tests pour voir qu'au final, que la conduite soit hyper nerveuse avec un TMax ou super cool en 125 et bien, le résultat se solde par 2 ou 3 minutes seulement. Cela apprend à rouler cool.

  • Grégoire

    Grégoire, Chroniqueur

    Il y a une autre manière de voir les choses : on est moins susceptible d'avoir un accident sur un trajet que l'on connaît parce qu'on en sait les pièges, alors qu'on les ignore sur une route que l'on ne connaît pas, où il est plus facile de se faire surprendre. Ce que cette étude dit, en fait, c'est que les excès d'optimisme et l'étourderie sont des causes d'accidents : rien de bien nouveau.

  • Hervé

    Hervé, Reporter

    Moi je tombe gravement tous les 33 ans ... Eh oui, c'est ainsi. La première fois c'était à vol d'oiseau à quelques 500 m de mon domicile. La seconde c'était dans un petit col que je connais par coeur à 4 km de chez moi... Pour la troisième, je vais essayer de faire gaffe ! Il est évident que lorsque l'on arrive après un long périple, les derniers 20 km doivent s'effectuer en mode "attention maxi" même si la fatigue est là et l'attention dispersée car ces routes là on les connait ... trop ...

  • Sandrine

    Sandrine, Journaliste

    En ville, la route que l'on connaît, on reste sur ses gardes parce que le danger vient de partout. Mais en rase campagne, je me suis déjà surprise à penser à autre chose en même temps que je conduisais... et j'ai à chaque fois l'impression de me réveiller ensuite en sursaut à l'idée que j'aurai pu être surprise... et pourtant, bonjour, le nombre de fois où j'ai vu un chevreuil traverser à quelques mètres devant moi seulement. Donc, je sais, qu'il faut maintenir son attention au max.

  • Virginie

    Virginie, Illustratrice

    La route que l'on connait, on est facilement en mode automatique. Donc, forcément, le temps que l'IA réagisse, il est parfois trop tard. Mais je crois surtout que l'on a plus de chance d'avoir un accident sur une route que l'on emprunte que sur une route par laquelle on passe rarement. Loi des probabilités ?

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