Z'humeurs : les roadshows

Attendez-vous les journées d'essais des constructeurs ?

La rédac vous donne son avis sur la question

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  David, Rédac'

  Les roadshows n'existaient pas beaucoup il y a quelques années... que les moins de 20 ans. Et c'était toujours la surprise de pouvoir aller essayer un modèle récent. Avant internet, je repérais la moto que je voulais essayer, je m'inscrivais par téléphone et je me pointais à l'heure précise pour être sûr d'avoir le droit à mon tour de manège. Je me rappelle de mon premier essai de ZX-6R, alors que je n'avais pas conduit depuis des années autre chose qu'une 125. Séquence émotion.

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  Grégoire, Chroniqueur

  Les roadshows m'indiffèrent : les constructeurs ont rarement des motos intéressantes à me faire essayer. C'est toujours des grosses bécanes avec plein de chwo et de bidules dont je ne suis pas acheteur, sans parler du côté spectaculaire de l'événement qui m'horripile. Si l'envie m'en prend, je peux toujours aller faire un tour sur une bécane du parc d'occasion du concess' du coin et en profiter pour tailler une bavette avec le vendeur, en mode peinard.

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  Hervé, Reporter

  Avec une impatience non dissimulée. On peut, tant que l'on veut, parler d'une machine par presse interposée mais rien ne vaut un essai sur route, même sous la houlette d'un team constructeur. Celui qui fait les emplettes d'un engin uniquement sur des impressions subjectives risque fort de le regretter. Comme les concessions sont de plus en plus frileuses pour mettre à la disposition du client éventuel l'exact modèle qu'il souhaite acheter il ne reste plus que les roadshows pour pouvoir tester une moto avant d'en conclure son acquisition. Vous me direz on peut aussi se faire prêter la brelle d'un copain, mais là aussi c'est aléatoire... et difficilement conciliable avec les assureurs en cas de pépin.

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  Philippe, Journaliste

  Les choses étaient moins structurées dans ma jeunesse, au tournant des années 90, mais les gros concessionnaires de ma région faisaient déjà des campagnes d'essai. On les surveillait avec mes potes dans les journaux d'annonces locales et on y allait tous, avec nos 125 et nos brèles d'étudiants pauvres. Et à l'époque, déjà, j'avais déjà la curiosité d'essayer tout ce qui roule. BMW R 100 RT, GoldWing 1500, les premières Buell, ça m'a laissé de grands souvenirs... Donc j'imagine que si j'avais 20 ans aujourd'hui, j'attendrais ces roadshow avec une sacré impatience.

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  Sandrine, Journaliste

  Je me rappelle de mon premier essai de sportive, une ZX-9R... d'abord à l'arrière alors qu'au démarrage le vendeur a mis gaz en grand sans prévenir et je ne sais pas encore comment j'ai pu rester sur la bécane. Depuis, je me suis inscrite sur quelques roadshows pour aller faire un tour sur une moto que je ne connaissais pas, juste pour le plaisir de rouler et d'essayer, souvent en sachant que je ne l'achèterai pas. Je ne ferai pas ce métier, j'attendrai avec impatience la saison des essais pour pouvoir essayer presque n'importe quoi.

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  Damien, Essayeur

  Quand on a la chance, en tant qu'essayeur de pouvoir essayer la plupart des machines disponibles, on ne court pas après les roadshows. Néanmoins, ces manifestations permettent l'accès aux gammes des constructeurs, hors salon, dans une ambiance typée et fédératrice. Avec de belles découvertes et la possibilité de confronter ses ressentis avec celui de la presse.

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