Essai blouson Dainese Stripes Evo C2

Un cuir au look classique et vintage à la fois, avec inserts en suédine

Disponible en deux coloris (plus une déclinaison perforée), tailles de 44 à 60, 479,95 €

Le blouson en cuir Stripes a longtemps été un produit phare dans la gamme du fabricant italien Dainese. Il a, un moment, été disponible en cuir noir, dans un cuir "miel" ainsi que dans une déclinaison plus voyante, à base de blanc et de gris ainsi qu'avec de fines bandes bleu et rouge sur les bras. Mais ça, c'est fini.

Aujourd'hui, le Stripes existe dans une évolution appelée C2 où seuls le noir et le "miel" restent au catalogue, mais une déclinaison existe avec le cuir perforé : elle s'appelle logiquement Stripes Evo C2 Perf. Ces deux modèles sont vendus au même prix : 479.95 €.

Le Dainese Stripes Evo C2 est donc un cuir à l'allure sobre assez classique avec sa coupe droite, mais avec des empiècements de suédine qui mettent en avant la marque Dainese sur les avant-bras et la poitrine, ainsi que les deux petites bandes au niveau des biceps qui lui confèrent à la fois un plus qualitatif et une allure gentiment vintage ; on peut donc s'imaginer le porter au guidon d'une grande variété de machines, du roadster un peu sportif à la moto néo-rétro. Voire même au guidon d'un trail électrique !

Découverte

Le cuir bovin à l'aspect vieilli présente bien et est agréable au toucher. On apprécie les ajustements impeccables des différents panneaux de peau, ainsi que la qualité et la finesse des coutures. Sympas aussi, le logo et le nom Dainese, gaufrés dans le dos. Rien à dire, c'est de la belle ouvrage !

Continuons le tour du propriétaire en découvrant des petites attentions bien agréables : le réglage de la fermeture du col par deux boutons pression pour s'adapter aux différentes ergonomies. Même chose au niveau de la taille, avec une languette de serrage solidement tenue par un robuste passant et deux boutons pression également disponibles qui permettent de changer les réglages avant et après un bon repas. Deux poches extérieures zippées, au niveau de la poitrine, laissent passer un filet d'air quand la température monte.

Sur le plan des aspects pratiques, on note la présence de deux poches extérieures et d'une seule poche intérieure accessible : celle de la doublure ou, quand icelle est retirée, une dans le blouson. On regrette donc l'absence d'une petite poche latérale au niveau de la poitrine, qui donne la possibilité de glisser une carte bleue ou un petit smarphone.

Enfin, on note la présence de coques de protection aux épaules et au coude : elles sont conformes à la norme EN 1621.1. Le Stripes Evo C2 possède également une poche dans le dos pour le passage d'une protection dorsale, ainsi qu'un zip pour le raccordement du blouson à un pantalon.

Enfilage

Ah, qu'il est agréable ce sentiment de qualité où tout est bien en place ! Le volume des coques au niveau des coudes contraste un peu avec l'aspect doux du cuir et le touché de velours de la suédine, mais l'ergonomie est excellente et l'enfilage facile, grâce au petit soufflet élastique au niveau des aisselles. Les possibilités de réglages au niveau de la taille et du col sont bien évidemment un plus. Seule petite remarque au début : la fermeture éclair est un peu dure, au niveau du zip ventral, mais peut-être qu'elle s'adoucira après quelques mois d'usage, quand elle sera rodée et que le cuir sera un peu plus patiné.

Petit détail pratique : côté poche intérieure, celle de la doublure se situe à droite et ses dimensions sont plutôt généreuses. Elle ferme par un petit velcro central. Doublure ôtée, on a alors accès à la poche intérieure du blouson, qui est plus petite, située à gauche et se ferme par un zip.

Essayé entre février et avril, le Dainese Stripes Evo 2 a démontré que sa doublure pouvait protéger efficacement d'un petit vent frais, mais il ne prétend pas être un blouson d'hiver. La doublure, d'ailleurs, se retire facilement avec deux zips sur les côtés ; par contre et c'est le revers de la médaille, le reste de son arrimage est un peu cheap avec un simple bouton pression au niveau du col et deux au niveau des poignets, mais qui laissent cependant un petit peu de jeu.

C'est là le seul reproche qualitatif que l'on peut faire à se blouson, dont le tarif se situe par ailleurs en phase avec la réputation premium de la marque italienne.

Points forts