Les deux-roues électriques essentiels à l'avenir de la mobilité en Europe
L'industrie moto milite auprès des institutions européennes
Des motos et scooters à batterie amovible pour soutenir les transports urbains
Début avril, la Commission Européenne organisait les Connecting Europe Days à Bruxelles, un événement destiné à faire se rencontrer 3.200 participants en provenance de 80 pays autour des thématiques liées à la création d'un réseau de transport et de mobilité durable, intelligent et résilient à travers le continent.
Ministres, politiciens, institutions financières, représentants des industries et autres agences gouvernementales se sont ainsi réunis. L'Association des Constructeurs Européens de Motocycles (ACEM) était présente pour mettre en avant les dernières avancées technologiques de la filière en matière de mobilité urbaine.
L'enjeu est central, car avec le projet Ten-T (Trans-European Transport Network) la mobilité urbaine va être bouleversée pour permettre d'atteindre les objectifs fixés au niveau continental. 431 villes doivent soumettre leurs plans de mobilité durable d'ici 2027.
En ce sens, l'utilisation des deux-roues motorisés apparait comme une solution simple pour répondre au cadre règlementaire imposé par l'Europe, mais aussi comme une opportunité à saisir pour l'industrie moto. Les deux-roues électriques peuvent en effet permettre de faciliter les déplacements domicile-travail tout en limitant l'utilisation des espaces publics et en permettant aux utilisateurs de conserver leur liberté de mouvement.
L'ACEM a ainsi assuré aux institutions européennes que la filière mettrait à contribution les différents services de R&D des constructeurs pour répondre à ces besoins de mobilité et les freins actuels ne tarderaient pas à être en partie levés.
C'est en tout cas un des objectifs recherchés par le consortium européen des batteries échangeables (SBMC) qui permettra de faciliter la recharge par simple échange de batterie tout en réduisant le cout d'acquisition des 2-roues électriques.
Commentaires
Et bien je ne sais foutre quoi en penser!
25-04-2024 12:46L’intention est louable mais elle va se frotter aux tenants des transports publics, des domaines de compétence, aux divers fabricants, importateurs, bon courage.
Ensuite on veut des villes qui vivent ou des villes R&B sans nuisances mais avec beaucoup de touristes.
J'y mets de moins en moins les roues, je finirai recroquevillé dans ma cambrousse comme voltaire à cultiver mon jardin
C'est inintéressant de conduire en ville. Donc pourquoi pas un truc inintéressant pour se déplacer en ville.
25-04-2024 21:49Pour des trajets de moins de 5km le vélo existe déjà et quand il est pliable peut rentrer dans des appartements. Au delà, dans des zones pavillonnaires avec stationnement sûr et sans transport en commun ça peut se défendre.
26-04-2024 05:52À Toulouse j’avais mis à disposition des salariés des vélos dont 3 électriques. Trois vols en pleine ville et pas de possibilité de stocker les vélos la nuit pour beaucoup.
En Hollande j'ai vu des parking pour vélo fermés et sécurisés car comme en France les vélos se volent facilement.
26-04-2024 07:05Mais cela fait un bail que je n'y suis pas retourné.
Oui, il y a de la fauche comme un peu partout. Une légende dit que dans le fond des canaux d'Amsterdam, il y a 1 mètre de boue et 1 mètre de carcasses de vélos 26-04-2024 20:24
Disons que presque 500.000 vols de vélos par an en France, ça calme. Vécu, ça m'avait bien mis dans la merde (j'allais alors faire Argenteuil - St Denis, je mettais parfois 2 fois plus de temps en voiture que je n'en mettais lorsque j'ai pu m'en racheter un!)
29-04-2024 09:18