Souvenirs éternels pour Suzuki en compétition moto

La fin d'un constructeur historique en compétition au plus niveau en GP et Endurance

La moto, c'est souvent la compétition. Ou en tout cas, c'est la compétition qui nous a fait rêver étant minot. C'est d'ailleurs la compétition qui a donné envie à tant de jeunes dans les années 80 et 90 d'avoir une sportive en première moto. D'où toutes les questions sur les forums pour demander à aider dans un choix entre telle ou telle sportive.

Si les sportives font de moins en moins partie des rêves des jeunes et des moins jeunes, la compétition fait toujours partie des sujets du MotoGP à l'Endurance, sans oublier tous les autres championnats jusqu'au WSBK.

Mais la compétition vit par les pilotes mais avec les finances des constructeurs. Cela a déjà un coup de tonnerre quand Yamaha a annoncé la fin de sa participation aux rallyes motos.

C'est aujourd'hui au tour de Suzuki de déposer les armes et au plus niveau, à la fois en MotoGP et en Endurance. Et c'est la stupéfaction totale, tellement Suzuki a une histoire de plusieurs décennies en endurance avec des titres mondiaux les plus prestigieux, lui conférant une aura sans équivalent jusqu'à aujourd'hui.

Las, la crise des containers, les problèmes de semi-conducteurs, les problèmes de production au sens large ont eu raison des teams engagés, de la recherche et développement jusqu'au manager et au mécano en bord de piste. Et l'interdiction du thermique pour 2035, voire 2030 au Royaume-Uni pour les 50 et 125, n'est pas un facteur encourageant incitant une marque à investir dans le thermique. Et c'est la raison pour laquelle tous les développements vont de plus en plus vers l'électrique, même si certains projets sont encore secrets. Car si les développements de vélos électriques existent chez de nombreux constructeurs historiques, les motos électriques sont encore balbutiantes, Harley ayant été le premier à proposer une moto de grosse cylindrée, si on passe sur BMW et son scooter électrique.

C'est peut être là où on s'aperçoit que l'on vieillit, quand on commence à enterrer les copains ou ceux qui ont fait partie de notre vie pendant des années. Ce qui est sûr, c'est qu'au train où cela va, nos vies courant-es vont être profondément transformées et pas uniquement à cause des 40°c de température vécues en plein été, qui vont devenir quant à elles de plus en plus fréquentes. Et ce ne sera pas juste une exception comme l'été 45 ou pire celui de 1947.

Mais la fin d'un constructeur avec un palmarès tel que celui de Suzuki est une triste nouvelle. Regrets éternels.

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