Demander son visa pour un voyage moto à l'étranger

Démarches, coûts, interlocuteurs...

L'exemple du NZeTA pour la Nouvelle-Zélande

Avec la pandémie qui nous a frappés depuis le début 2020, les déplacements ont été très nettement limités et les voyages ont souvent dû être mis entre parenthèses. Mais avec l'amélioration de la situation sanitaire, de plus en plus pays qui s'étaient verrouillés pendant cette période procèdent à la réouverture de leurs frontières, à l'image des États-Unis ou de la Nouvelle-Zélande. Cela veut dire que les voyages peuvent reprendre, mais aussi qu'il va falloir se replonger dans les démarches pour demander son Visa.

Le Visa c'est quoi ?

Si une simple carte d'identité suffit à voyager à travers les pays de l'Union européenne, de nombreux pays étrangers réclament un visa pour accorder l'accès à leur territoire à un voyageur. Il est délivré par les autorités locales, le plus souvent l'ambassade et peut être payant ou gratuit. Le visa nécessite par ailleurs d'être au préalable en possession d'un passeport en cours de validité.

Des prestataires pour simplifier les procédures

Comme toutes démarches administratives, les demandes de visa peuvent être longues et redondantes. Car selon le pays concerné les demandes peuvent imposer de se rendre auprès du consulat ou de l'ambassade avec toutes les pièces nécessaires pour faire sa demande. Pour simplifier les procédures, des prestataires privés proposent d'assister les voyageurs dans leurs démarches en l'échange d'une facturation du service rendu. Le coût final est plus élevé, mais c'est le prestataire qui traite toutes les demandes jusqu'à ce que le dossier soit validé.

L'exemple du visa pour la Nouvelle-Zélande

Fermées depuis le 19 mars 2020, les frontières de la Nouvelle-Zélande sont rouvertes à tous les voyageurs vaccinés depuis ce lundi 1er novembre pour toutes les personnes justifiant d'un test négatif au Covid-19 de moins de 72 heures. Mais pour pouvoir séjourner dans le pays, il faut aussi remplir les conditions "classiques" d'entrée. Les ressortissants français bénéficient d'une exemption de Visa, mais ils doivent toutefois faire une demande d'autorisation de voyage électronique, le New Zealand electronic Travel Authority, ou NZeTA.

Si le terme est différent, la finalité est la même puisqu'il s'agit de demander une autorisation de séjour. Il n'est ici toutefois pas nécessaire de se rendre auprès de l'ambassade de Nouvelle-Zélande puisque la demande se fait en ligne. Valable pour le tourisme, les affaires, la participation à des activités non rémunérées, le NZeTA est valable 2 ans et permet de réaliser des séjours de 3 mois, sans dépasser un maximum de 6 mois sur chaque période de 12 mois. Pour travailler, étudier ou séjourner de manière permanente, d'autres visas doivent être demandés.

Le NZeTA coûte 9$ NZD depuis l'application du ministère de l'immigration et 12$ NZD en ligne. A celà il faut ajouter une taxe touristique (IVL) de 35 $ NZD. Le coût du "Visa" pour la Nouvelle-Zélande revient donc entre 44 et 47$ NZD, soit une trentaine d'euros environ. En passant par un prestataire, le NZeTA revient environ à une cinquantaine d'euros.