english

Les impressions d’une newbie de la moto

Entre admiration et crainte face à la passion collective

Cette première compétition ne sera du coup sûrement pas la dernière

Première compétition d'une newbie de la motoAux yeux de quelqu’un qui découvre à peine le monde de la moto, arriver sur un circuit et s’imprégner pour la première fois de l’ambiance d’un championnat, c’est comme si c’était tout un monde que l’on découvrait. La passion des spectateurs, la passion évidente des pilotes, l’ambiance bon enfant qui se dégage malgré la compétition, tout ça saute aux yeux. Et puis il y a la découverte de ce que ça fait d’être en bord de piste et d’observer des pilotes à à peine quelques mètres de soi, passer en trombe dans un bruit retentissant.

On se rend compte de la rage inhérente à tous les pilotes, particulièrement à l’arrivée des courses de 400. Découvrir sous les casques des têtes juvéniles, pas plus vieilles que 14 ans pour certains, ce fut un choc. Et la réalisation que le talent se cultive dès le plus jeune âge. Le plus impressionnant reste cette chute d’une pilote, éjectée sur l’herbe et qui, malgré son jeune âge, veut se relever pour reprendre la course aussitôt. Ne rien lâcher.

C’est toute une effervescence qu’on devrait découvrir au moins une fois. Observer les équipes techniques des pilotes s’agiter autour d’eux, se presser en trottinette ou en scooter pour apporter le nécessaire, les voir s’agiter sur le bord de piste et encourager leur pilote qui passe poignée à toc devant eux… Ça à quelque chose de fascinant. Plus encore, c’est la volonté de cultiver une passion qui reste dangereuse, où la chute n’est jamais très loin; et continuer car on est trop passionné pour être freiné par cette éventualité. C'est peut-être cela qui est le plus impressionnant.

Puis finalement, il y a cet esprit familial qui entoure la course qui véhicule cette impression de fédération autour d’une même passion. On trouve parmi la foule ceux qui sont là depuis les débuts du circuit, qui ont été témoins de l’évolution du monde de la compétition, comme des petits nouveaux qui assistent à leur première course. Ces familles dégagent la même envie d’être là et de profiter du spectacle, pour la première comme pour la centième fois .

Pour quelqu’un comme moi, un peu trouillarde même, qui n’estmême pas à l’aise sur un vélo, la conception qu’un sport, dangereux vu de l'extérieur, fédère ainsi et anime tant de motards, force à l’admiration. Et observer ces pilotes donnerait presque envie de prendre le guidon soit même. Presque.

Cette première compétition ne sera du coup sûrement pas la dernière.

Plus d'infos sur le Promosport

Bering