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Gilles Stafler : "on va attaquer à fond !"

Le team manager du SRC annonce la couleur pour les 7 dernières heures

Objectif 3eme place pour le team Kawasaki

Gilles Stafler : 'on va attaquer à fond !'Nuit longue et compliquée pour les mécaniciens du SRC Kawasaki dirigé par Gilles Stafler. La Kawasaki ZX-10R, accidentée après la chute de Randy de Puniet a été victime de plusieurs incidents mécaniques qui l'ont retardé à plusieurs reprises au stand, tout au long de la nuit. A sept heures de l'arrivée, les espoirs de victoire se sont définitivement envolés. Avec 10 tours de retard sur la Yamaha #7 du YART, la seule position encore envisageable serait la troisième place selon le team manager. Mais il n'y croit plus trop non plus.

Gilles, la nuit ne s'est pas passé comme prévu, comment l'avez vous vécu dans le team ?

C'est une nuit difficile. La moto a fait des siennes. On a eu besoin de s'arrêter trois fois au box pour la réparer. Conséquence, au niveau du temps, on a perdu une valise. Les mécaniciens ont eu du travail toute la nuit. Rien ne s'est passé comme prévu.

Quels ont été les différents incident mécaniques qui ont touché la #11 ?

On a eu d'abord une partie du sélecteur qui s'est cassée net, donc il a fallu tout remplacer, ensuite la moto est revenue à cause d'un problème de feu arrière qui ne s'allumait pas. Au final, on a été contraint de changer toute le compartiment selle pour repartir. La direction de course nous a indiqué que la réparation était obligatoire. Et puis après ça a été le feu avant. A ce moment là, là on a du changer tout le faisceau électrique.

Il y a une cause à cette succession de pannes ?

Oui, sans aucun doute la chute. A partir du moment où on tombe en endurance, on hypothèque gravement ses chances de victoire. Les pièces finissent par lâcher les unes après les autres en raison du choc initial. On savait que ça pouvait arriver.

Pour la fin de la course, quel sera le plan ?

On va tout donner et attaquer à fond. J'ai juste hâte de voir le soleil apparaître pour passer les tendres et hausser le rythme. Quand la piste sera plus chaude, on essayera de passer des temps en 1'37 pour cravacher jusqu'à la fin. A l'arrivée, on va essayer de monter sur le podium. Mais ça sera difficile, parce que ça roule devant.

Les soucis de la 11 au coeur de la nuit

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