Dans les coulisses des 24 Heures motos : la chasuble !
Le vêtement qui permet d'aller partout, ou presque !
Bienvenue au paradis des photographes
Lorsqu'on regarde les 24 Heures Motos à la télévision, on voit plusieurs types de personnes aux bords des circuits : commissaires, membres de teams et aussi d'étranges personnages avec un drôle de vêtement : la chasuble ! Cet élément semblable aux débardeurs portés sur les terrains d'EPS en sport collectif permet aux journalistes, photographes et officiels d'accéder au plus près des coureurs, sur les bords de pistes ou dans les stands.
Au Mans, il y a deux types de chasubles. Les violettes appelées Media Tracks, sont données aux journalistes et photographes qui souhaitent accéder aux bords du circuits et dans les voies de service. Placé derrières les dernières barrières avant la piste, c'est le meilleur moyen pour voir les motos de près et faire de belles photos. Même chez les médias accrédités, il faut jouer des coudes ! Quand on est inscrit avant l'épreuve, une chasuble est attribuée pendant les 24 heures, ce qui permet d'être assuré d'avoir accès aux bords de piste. Pour les autres, c'est le jeu du "premier arrivé, premier servi". En bref, t'es devant dans la file, tu vas où tu veux ! Dans ce cas là, elle est valable 4 heures et doit être restituée rapidement.
Mais le graal, c'est la chasuble rose. C'est sans doute la seule fois où on peut se la jouer en portant cette couleur. Elle permet en effet d'accéder aux bords du circuit, mais surtout à la Pitlane ! Au coeur des ravitaillements et des pilotes, la voie des stands est un endroit privilégié pour voir les pilotes de près. Et forcement, c'est la plus inaccessible. Le fonctionnement est le même que la violette, sauf que cette fois-ci, les médias qui n'en ont pas une sur 24 heures doivent la rendre après deux heures. Elle peut être utilisée une fois par jour.
La chasuble ne permet cependant pas de faire n'importe quoi !
Des règles strictes s'appliquent : ne jamais passer les barrières, toujours regarder avant d'avancer, ne jamais tourner le dos aux motos qui circulent dans la pitlane et surtout, toujours respecter les ordres des commissaires !
En cas de non respect des règles, on n'est pas près de remettre les pieds sur le circuit ! Et on ne peut pas faire semblant de ne pas avoir entendu : pour avoir sa chasuble, il faut obligatoirement assister à un briefing où tout ce qu'on peut faire et ne pas faire est rappelé.
Et puis, il faut signer et laisser son numéro de téléphone portable, histoire de ne pas partir avec et surtout qu'un autre photographe puisse en bénéficier.
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