Le Dakar eco-responsable

Plus de 600.000 euros pour limiter l'impact environnemental négatif du rallye Dakar

Nettoyage, protection des sites, bilan carbone compensé

Aux détracteurs des rallyes, on doit régulièrement des remarques sur l'aspect agressif du Dakar sur les pistes et plus globalement sur l'écologie et le respect de la nature.

Le Dakar essaie donc chaque année de limiter les impacts négatifs potentiels en travaillant notamment le parcours en étroite collaboration avec des autorités gouvernementales, environnementales et patrimoniales. En Argentine, il s'agit du Ministère de l’environnement et services de chaque province traversée. Pour la Bolivie, le travail se réalise de concert avec avec les Ministères de l’Environnement et de la Culture. Et au Chili, la concertation se fait avec plusieurs organismes dont le CMN (Consejo de Monumentos Nacionales), le MMA (Ministerio Medio Ambiante), la CONAF (Corporation Nacional Forestal de Chile) et la CONADI (Corporation Nacional de Desarrollo Indígena).

Le travail repose au préalable sur l'identification et la protection des sites archéologiques et paléontologiques avec la réalisation d’études avec des experts pour répertorier l’ensemble des sites et la mise en place de mesures de protection sur tous les sites pour un coût global de 150 000 USD.

Et à ceux qui pointent du doigt l'aspect pollution des rejets dans l'atmosphère des véhicules, le Dakar affirme un bilan carbone compensé pour 100% des émissions carbone directes (organisation, concurrents, logistique). Là aussi, il y un coût. 460 000 US$ ont ainsi été investis dans le projet Madre de Dios. Ce projet accompagne la construction d’une route transocéanique, à travers la forêt amazonienne. L’objectif est d’éviter la déforestation sauvage qui accompagne généralement ce genre de travaux. Madre de Dios aide les populations locales à maintenir la faune et la flore.

Et au jour le jour, plein de mesures concernent l'organisation avec un un état des lieux de chaque bivouac effectué en présence des autorités gouvernementales. 60 tonnes d’aluminium, plastique, verre, carton….et 19 tonnes de pneus ont été recyclées en 2013 grâce au tri sélectif mis en place sur les bivouacs. 5000 litres d’huiles usagées et 29 tonnes de déchets (batteries, chiffons, filtres…) ont été traités en 2013 par des entreprises agréées. Les eaux sales de chaque bivouac sont récupérées.

Enfin, le parcours est nettoyé au fur et à mesure avec des équipes composées de plusieurs véhicules de l’organisation passant chaque jour derrière la course. Et des collectes de déchets sont organisées immédiatement après le passage du rallye autour des zones spectateurs.

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