Le périphérique parisien à 70 km/h : le retour

Objectif : réduire la pollution sonore et atmosphérique

"Delanoë brasse de l’air en voulant nous faire croire qu’il deviendra respirable"

Il y a un an, à peu près à la même époque, la Mairie de Paris adressait une demande à la Préfecture de Police pour étudier la possibilité de réduire la limitation de vitesse à 70 km/h.

L'étude n'ayant pas été menée, le Conseil de Paris a donc porté sa demande directement auprès du gouvernement. René Dutrey, adjoint au maire chargé de l'environnement, a ainsi confirmé la demande avec comme objectif de limiter les pollutions sonores et atmosphériques. La mesure devrait être prise dans les mois à venir.

Si dans les faits la vitesse actuelle y est limitée à 80 km/h, motards et automobilistes s'y côtoient le plus souvent dans les bouchons. Dans ce cas, en quoi la diminution de la vitesse a-t-elle un impact environnemental lorsque le trafic est au point mort ?

Une question que se sont posées la majorité des associations de défense des usagers, aussi bien auto que moto.

FFMC :

Limiter la vitesse à 70 km/h sur le périphérique parisien, voilà la nouvelle « idée » de la mairie de Paris. Objectif, limiter la pollution… A défaut de purifier l’atmosphère, Delanoë brasse de l’air en voulant nous faire croire qu’il deviendra respirable.

Matin et soir, du lundi au vendredi, le périphérique parisien ressemble à une espèce de parking géant où les véhicules se traînent à une vitesse moyenne de 15 km/h pour les autos et 30 km/h pour les 20% de deux-roues motorisés qui remontent les files, bon gré mal gré.

40 millions d'automobilistes :

Après la grande annonce du « réaménagement » des voies sur berges qui conduiront à leur fermeture orchestrée dès le printemps 2013, c’est à présent au boulevard périphérique que s’attaque Bertrand Delanoë, Maire de Paris, avec en filigrane, la volonté de dégouter l’automobiliste de la circulation parisienne et une incitation utopique d’un report vers les transports en communs, déjà arrivés à un degré de saturation en terme d’usagers aux heures de pointes.

Toujours est-il que la situation n'est pas prête de s'améliorer puisque l'aménagement futur des voies sur berges mettra fin à une des dernières options de désengorgement du périphérique. Le Maire de Paris rapproche encore un peu plus de son objectif : faire sortir les véhicules motorisés de la capitale.

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