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GP Maxxis d'Euskadi : Interview de Marc Bourgeois

Marc Bourgeois fait le point sur la tournée sud-américaine à 1 semaine du GP d'Euskadi

Le Top 5 en Enduro 1 comme objectif principal

GP Maxxis d'Euskadi : Interview de Marc BourgeoisAu retour de cette tournée sud-américaine et seulement une semaine avant le Grand Prix AMV Seguros of Euskadi, nous vous proposons cette interview d’une des belles surprises de ce début de saison : Marc Bourgeois (F – Yam).
 
Marc Bourgeois, vous avez réalisé de brillants résultats durant la tournée Sud-Américaine. Vous êtes vous surpris vous-même ?


Oui et non, je savais que j’avais la vitesse, je l’ai prouvé à plusieurs reprises en fin de saison dernière mais seulement sur quelques spéciales. Cet hiver j’ai pu m’entrainer sans connaitre de complications physiques ; j’ai fait une vraie intersaison avec du roulage et l’objectif est de rentrer dans les cinq. Je fais deux podiums en début de saison, c’est vraiment bien. C’est une catégorie très ouverte et il va falloir être consistant tout au long de la saison.

Après deux saisons parsemées de blessures, comment avez-vous trouvé la force de ne rien lâcher afin de revenir au plus haut niveau ?  


C’est vrai qu’après deux blessures successives, un fémur en 2010 et trois poulies cassées dans un doigt en 2011, les deux dernières saisons ont été très difficiles. C’est grâce à la confiance et au soutien du Team Armée de Terre FFM que j’ai pu reprendre la moto dans de très bonnes conditions. Un travail quotidien en rééducation a été nécessaire et ce n’était pas tous les jours facile il m’a fallu être patient et je tiens à remercier tout le Team pour son soutien permanent.

Vous êtes quatrième du classement provisoire, à seulement deux points de la 3ème place. Pensez-vous déjà à une belle position finale dans le Top 5 de la catégorie Enduro 1?


 Ce que je pense… c’est que c’est un championnat très ouvert, qu’il va être long, que je veux aller chercher un maximum de points course après course et me donner à 100%... ensuite le résultat final sera ce qu’il sera.

Quel a été votre programme durant l’intersaison pour arriver à un tel départ canon ?


 Tout simplement je me suis entrainé sans souci physique, avec le Team Armée de Terre – FFM. J’ai bien travaillé sur ma Yamaha avec l’équipe des mécaniciens et j’ai pris du plaisir pendant tout l’hiver avec mes coéquipiers.

 

L’EEAT semble être votre 2eme famille et votre « cocon »… est-ce le secret de votre réussite ? Fred Weill serait-il votre « gourou » ?


Non. Nous avons tous travaillé dans la même direction, il faut savoir que je suis un produit issu de la filière FFM et je suis passé par toutes les étapes. Le Team Armée de Terre – FFM a acquis beaucoup d’expérience ces dernières années et j’en connais bien le mode de fonctionnement

Après pas mal de saisons sur les HVA, le passage sur la Yamaha 250 WR-F semble très bénéfique ?


Depuis mes deux blessures j’ai pas mal progressé. Je vois les choses un peu différemment, j’ai muri. Les deux dernières saisons avec l’HVA je me suis blessé durant l’intersaison et je n’ai pas pu m’exprimer. Aujourd’hui toute l’équipe a bien travaillé et la Yamaha est aussi une très bonne moto.

 

On vous a aperçu au Chili et en Argentine un talent de show man que l’on ne vous connaissez pas. Vous avez aussi changé votre style de pilotage ?


Après ces deux années difficiles je veux me faire plaisir et être moi même. J’aime le contact avec les gens et si je peux faire plaisir au public, ce ne sera que du bonheur.

Enfin, que pensez-vous de l’organisation de manches du Championnat du Monde Maxxis FIM d’Enduro hors d’Europe ?

 

Nous avons vécu deux épreuves très bien organisées au niveau sportif. Par contre au niveau de la logistique c’est un peu plus compliqué, principalement au niveau douanier.

GP Maxxis d'Euskadi : Interview de Marc BourgeoisL’avis de Fred Weill son manager :


Marc (Bourgeois) est un pilote qui, techniquement, figure parmi les meilleurs pilotes mondiaux. Mais il n’a pas pour l’instant rassemblé toutes les caractéristiques au bon moment. C’est-à-dire qu’il n’a pas encore mis la technique, le physique et le mental ensemble. Dès qu’on lui a proposé de revenir à l’EEAT, Marc a sauté sur l’occasion. C’est un véritable exemple pour les autres pilotes du team, un leader et il a réellement compris ce qu’est l’échange entre coéquipiers. Il n’a pas eu de chance pendant 2 ans mais nous continuons à le soutenir car nous croyons vraiment en lui.

A propos de son début de saison… et après 2 ans de galères, il a beaucoup mûri, il a trouvé du mental et surtout l’analyse qui lui faisait défaut. Notre préparation d’intersaison a été correcte et sans problèmes physiques, Marc fait de bons résultats. De plus, à Nîmes le terrain est similaire à ce que l’on a rencontré en Amérique du Sud ce qui lui a permis d’atteindre le podium à deux reprises.

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