Tarifs 2004 stables pour les tarifs d'assurances

Moins d'accidents mais des tarifs "stables" sinon en augmentation ! Cherchez l'erreur !

Chaque motard va bientôt le constater mais les primes d'assurances 2004 ne vont pas vraiment baisser, mais plutôt augmenter et dans de nombreux cas. Ces hausses seront dans la continuité des augmentations effectuées depuis 2001. Et pourtant d'après les chiffres communiqués par le gouvernement, il y aurait -20% de tués et encore moins d'accidents sur la route. Alors, où est l'erreur ? Les assureurs sont ils des voleurs ?

En fait, il y a quatre raisons principales qui expliquent ce maintien à la hausse des primes.

Il faut tout d'abord savoir que les assureurs sont également des gestionnaires et de plus en plus souvent des banquiers. Leurs revenus proviennent donc à la fois des primes payées mais aussi des placements réalisés. Et la bourse n'a pas vraiment été très bénéficiaire depuis plusieurs années.

Ensuite, les assureurs offrent des couvertures dans de nombreuses branches, et travaillent donc sur les tarifs de façon globale et pas uniquement par branche.

Il faut savoir également que les coûts pour les assureurs des dommages corporels graves (environ 10%) ont particulièrement dérivés depuis plusieurs années. Ceci est lié au fait que les décisions judiciaires sont de plus en plus favorables aux victimes, et coutent donc plus cher aux assureurs qui répercutent ce coût sur les primes.

Enfin, la part des blessés et des tués ne représentent que moins d'un quart des coûts pour les assureurs et au final pèsent peu dans la balance sans compter que le nombre d'accrochages augmente entre motos et voitures.

Alors, qu'attendre des tarifs 2004 alors que les assureurs annonçaient une hausse prévisible de plus de 5% en décembre ? En fait, sous la pression du gouvernement et notamment de Francis Mer qui demandait aux assureurs lors des entretiens de l'assurance le 9 décembre de prendre en compte la baisse historique dans leur politique tarifaire, les hausses auto/moto seront moins haute que prévues : entre 0% et 4% en fonction des compagnies. Par contre les sportives seront moins bien loties, du fait du pourcentage important d'accidents les concernant.