Les journées K : plaisir XXL sur série Z
Les
journées K sont aujourd'hui autant un mythe qu'un symbole: celui
de l'accès facile et économique à la piste pour le
commun des motards.
Créées en 1992 par Christian Bourgeois pour préparer la Coupe Kawasaki au guidon de 400 ZXR, les journées K s'envolent réellement en tant que telles un an plus tard, de façon autonome et sans objectif de coupe. Les 400 ZXR laissent alors la place aux 750 ZXR puis plus tard aux ZZR et ZX-6R, ZX-7R, ZX-9R et autre 1100 ZRX. Les dix heureux élus du début deviennent rapidement soixante-dix, pour plusieurs centaines de demande. Kawasaki refuse alors du monde et préfère se concentrer sur la qualité des stages; sans compter que la formule n'a jamais eu pour objectif de dégager des bénéfices.
L'objectif
est toujours resté le même : proposer pédagogie, pilotage
et technique... le tout dispensé par les noms qui ont portés
Kawasaki sur le podium en endurance. Bertrand Sébileau, Stéphane
Coutelle, Sébastien Scarnato font partie entre autres de ces pilotes
qui ont consacré leur temps à faire partager leur expérience
de la piste aux plus récents et plus anciens propriétaires
des sportives de la marque.
Pour l'édition 2003, les journées K évoluent pour proposer désormais deux niveaux de spécialisation :
- des stages 'Initiation à l'univers de la piste et sécurité", sur deux jours,
- des stages "Sport et perfectionnement" se dérouleront sur trois jours.
Ce que l'on apprend: la piste |
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Le premier niveau s'ouvre à tous les modèles de la marque, et non plus seulement aux sportives : bienvenue au ZR-7 !
Le second est désormais davantage réservé aux motards aguerris ayant déjà suivi les éditions précédentes pour un pilotage rapide sur piste.
Et on retrouve toujours Bertrand Sebileau et Jehan d'Orgeix dans le staff des pilotes entraineurs. Pour le reste rien ne change, hormis la gestion de l'organisation confiée depuis cette année à Patrick Maccio, ancien pilote, manager d'endurance et moniteur Kawasaki depuis quatre ans.
Pour Patrick Maccio : "l'essentiel, c'est de renforcer la pédagogie : expliquer une trajectoire, montrer l'importance du regard [...] avec des moniteurs capables d'apporter une aide personnalisée à chaque stagiaire. A l'issue des stages, chaque moniteur peut expliquer au stagiaire, sa progression, ses défauts à corriger, et le travail qu'il reste à réaliser." Patrick rajoute "Il y avait autrefois des stagiaires qui venaient pour les coupes qui cloturaient les journées K. Aujourd'hui, l'accent se porte davantage sur la formation et l'apprentissage et non plus sur la course".
Le programme : pédagogie, sans course à tout prix...
Chaque
stage se suit sans réellement se ressembler, s'adaptant au rythme
des groupes et de leur composition. Mais les valeurs et l'organisation
de base unifient tous les stages.
Après les vérifications administratives de rigueur du pilote, allant jusqu'à la vérification de l'équipement (combinaison, gants, bottes...), le tour commence réellement par la moto. Les mécanos s'occupe des montures pour vérifier freins, pneus, suspensions et offrir une sécurité maximale sur piste avec des motos les plus sures possibles.
Les pilotes et futurs pilotes sont alors répartis en fonction de leur habitude - ou non habitude - de la piste en groupes d'égale valeur. Le travail commence réellement après.
Pendant
deux jours, les stagiaires vont analyser chaque portion du circuit, pour
optimiser au maximum leur conduite en fonction du tracé, que ce
soit au Mans, au Vigeant, Dijon-Prenois, Nogaro ou Nevers Magny-Cours...
Et les tours s'enchainent, pour souvent dépasser les deux cent
kilomètres de pistes avalés chaque jour !
D'abord plus ou moins poireaux, les stagiaires apprennent à connaitre leur moto, avec en plus du plaisir de mieux connaitre leur moto sous le regard des pilotes émérites, le plaisir de partager la piste entre motards ayant à peu près les mêmes machines.
Les journées K se soldaient jusqu'à présent par une vraie course, au terme de laquelle, les trois meilleurs pilotes montaient sur le "podium" pour recevoir une Coupe. Désormais plus axée sur la pédagogie, les Coupes ont fait la place à une attestation de stage, validant ou non, les progrès réalisés.
Les maitres mots sont plus que jamais : sécurité, pédagogie et apprentissage...
Attention ! En fonction des dates et surtout des circuits, les stages peuvent être pleins plusieurs mois à l'avance. Ainsi, les journées K de cette années sont elles déjà toutes remplies ! Réservations à prévoir longtemps à l'avance :)
Il reste malgré tout quelques places pour un stage Super K, dans le même esprit, les 8 et 9 août au Lédenon avec Fabien Forêt et Bruno Bonhuil.
Toutes les dates des journées K
en
juillet et août, sur l'agenda
du Repaire...
Contact inscriptions :
Patrick
Maccio, Le Petit Ribas, Route du Thoronet - 83340 Le Cannet des Maures
Téléphone : 0 614 659 660
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