Z'humeurs : votre meilleur souvenir à moto
Quel est le meilleur souvenir à moto que vous ayez ?
La Rédac vous donne son avis sur la question
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David, Rédac'
Rouler poignée à toc pendant 1 minute trente... les yeux fermés ! en faisant confiance à sa moitié qui roulait en parallèle et qui devait klaxonner s'il y avait un danger. Improbable ? Possible quand vous êtes au milieu d'un salar sans fin et sans âme qui vive et que le monde semble être devant vous à perte de vue.
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Grégoire, Chroniqueur
Un moment étrange de zénitude à moto : je roulais depuis si longtemps, tellement concentré sur une route qui enchaînait les virages faciles à moyenne vitesse que j'ai eu l'impression, quelques secondes, que c'était tout le décor qui bougeait et moi qui était immobile sur la bécane.
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Hervé, Reporter
Lors d'une balade que nous avons faite en Argentine les escalades des superbes routes des Andes. Faire de la bécane dans des paysages à couper le souffle et à plus de 4500 m d'altitude, cela vaut sacrément son pesant.
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Loïc, Journaliste
Premières vacances en moto, décidées sur un coup de tête avec mon meilleur ami. Opération montée en 48 heures à base de squattes “itinérants” chez des amis répartis dans le sud. Pleins de souvenirs et pleins de galères (bloqué à Avignon 12 heures pour un fusible grillé, arrêté -puis relaxé- par les bleus pour excès de vitesse, le plus fort Mistral jamais vu de ma vie - tellement violent qu'on roulait “plein angle” en ligne droite pour contrer la pression du vent et pleins d'autres trucs encore pas racontable ici...).
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Sandrine, Journaliste
La Bolivie à moto. Rouler sur des pistes sauvages sur l'altiplano, sentir les différences de températures et les odeurs quand on passe d'une région à une autre, entre la jungle et le lac salé du Salar et de l'île aux poissons.
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Zef, Journaliste
Le premier Moto Tour, en 2003, que j'ai couru sur une Ducati Multistrada. Je n'étais absolument pas prévu sur cette course 15 jours avant le départ. Je n'avais donc pas reconnu les spéciales. C'était un foutoir monstrueux, 200 pilotes, de Dominique Sarron sur une R6 au passionné d'anciennes de plus de 70 ans sur une pétoire tout juste révisée, sur des routes d'1 m de large avec de la mousse au milieu... On a traversé la France en meute, sans règles, des bourres dantesques, des paysages incroyables, des arrêts magiques où d'anciens pilotes de GP tapaient la discute avec des motards émerveillés, un rêve absolu ! J'ai vu des mecs remonter des fossés puis reprendre la route, j'ai repêché un pote dans une rivière, on a coupé à travers une route en chantier, sans bitume, avec Serge Nuques déguisé en gorille, on s'est perdus, retrouvés, j'ai failli me tuer lors d'un baston avec l'ancien pilote de GP Didier de Radiguès (l'organisation nous avait assuré que la route était fermée, une 4L descendait la colline qu'on attaquait comme une spéciale)...
Commentaires
Celui que j'ai rêvé et qui est devenu réalité
26-05-2022 07:50Sur le Larzac derrière mon père il y 35 ans sur sa BM R65 de 1975. Et sur ma GS 650 avec ma fille derrière pour lui faire découvrir le plaisir de la moto d’Albi à St Antonin.
26-05-2022 09:22Aujourd'hui à chaque premier tour de roue de la 7 1/2 retrouver l'accès à la liberté jubilatoire d'il y a cinq décades qu'amenait la Mobylette...
26-05-2022 11:00Les jours où je n’ai pas eu besoin d’aller hyper loin, hyper vite et hyper cher pour pouvoir dire que c’était hyper cool.
26-05-2022 11:57Le meilleur souvenir pour moi, c'est un peu comme Loïc : les premières vacances à moto, ou du moins une partie de la route pour s'y rendre.
26-05-2022 18:11Charger la moto, déjà, est probablement le moment que je préfère. Et puis, ce moment où on grimpe dessus (en duo avec les bagages, ça demande un peu de pratique) et surtout où on passe la première et qu'on lève les pieds du sol. Je ne sais pas pour vous, mais moi, ça me fait un effet boeuf à chaque voyage.
Et puis, quelques centaines de kilomètres plus loin, la traversée du Périgord noir sous un soleil radieux, la route qui ondule gentiment, des paysages splendides dont on profite pendant plusieurs heures. LA découverte de ce qu'est vraiment pour moi le voyage à moto, bien plus qu'un simple déplacement, une communion de tous les sens (bon, ok, sauf le goût ).
J'ai peu d'expérience en moto, ça changera donc peut-être, mais pour l'instant mon meilleur souvenir reste...une leçon de moto-école !
27-05-2022 00:05Pour être plus précis, c'est le premier moment où j'ai vraiment pris du plaisir à moto ; matinée d'une belle journée d'été, fraîche mais pas trop, dans un paysage magnifique, où tout se passe parfaitement bien sur la route... Bref, un moment tout simple mais qui a changé beaucoup de choses pour moi dans mon rapport à la moto.
C'est pas compliqué, c'est le jour où j'ai acquis ma première grosse moto. Une Gold wing 1000. C'était en 1978. 😊😊
27-05-2022 06:20J'ai 14 ans, je vais chez un pote en 103SP et son père vient d'acheter une 900 Ninja, on la regarde admiratif et là son père me sort "tu veux faire un tour" , forcément je dis oui en pensant qu'il allait me prendre en passager et là il me donne les clé set me laisse partir seul avec…
27-05-2022 06:27Il était un peu fou mais j'ai adoré!
Salut
27-05-2022 08:34Ce jour de Novembre 80, où mon TS 125 est tombé en panne avec comme passagère, cette inconnue.
Inconnue avec qui, on ne s'est plus jamais quittés.
Bref, un sacré coup de la panne...
V
J'oubliais !! Rappelez-vous. Sur ces Gold wing, quand on mettait les clignotants il y avait un bip bip bip qui accompagnait la Lueur. Les passants se retournaient étonnés par ce bruit bizarre. La frime pour le gamin de 18 ans que j'étais...😋🧑🎨
27-05-2022 11:31La première fois où j'ai posé un wheeling sur 200 mètres
27-05-2022 12:44Peut-être pas mon meilleur souvenir, mais un des moments inoubliaux qui me revient en tête régulièrement :
27-05-2022 13:32Au Bol d'Or il y a ... longtemps, je déambule dans "le village", comme ils disaient. Il y a le grand chapiteau où le soir, ce sera la fête.
Mais là, c'est milieu d'aprem, c'est désert.
Puis arrive une énorme averse, tout le monde court se mettre à l'abri dans ce grand chapiteau, qui passe de vide à plein en quelques instants.
Et le gars envoie Antisocial de Trust à fond les ballons.
Là où il n'y avait rien 1 minute plus tôt, y avait maintenant des centaines de personnes en train de sauter en l'air en gueulant "ANTISOCIAL TU PERDS TON SANG FROIIIIIIIID".
Génial !
Excellente anecdote
27-05-2022 14:03Excellent .
27-05-2022 14:17J'hésite que LE meilleur moment à moto.
28-05-2022 00:12Entre la fois où j'ai appris que j'étais sélectionné pour faire des essais à Alméria. C'était en 2007 je crois, et juste, il faut s'imaginer la scène: vous êtes là, sur un circuit de dingue, avec tout ce qui se fait de mieux en sportives, de la R6 à la R1, de la SuperDuke (un 990 à l'époque) à la RSV Factory (un v-twin à l'époque).
En open bar. Pas de limitation. Pas de chèque de caution.
Et le lendemain, bourre monumentale sur les routes andalouses avec un panel de journaleux pas du genre timide de la main droite (c'est là où j'ai connu David Dumain, qui ensuite m'a fait faire quelques piges), j'avais gardé une ZX-10R toute la journée...
Il y avait aussi ce tout premier rallye routier, le 50ème rallye de la Sarthe. Le truc de dingue, où on a fait un départ grille au Bugatti. Et surtout, en étant le dernier engagé en catégorie mono, où j'ai roulé plus des deux tiers du temps des liaisons avec le premier des engagés top sport non catégorie élite parce qu'il n'avait pas fait de rallyes l'année précédente, Serge Nuques. Intronisé par ce mec, qui est d'une générosité et d'un talent avec sa fameuse R1 à guidon droit...
Ou ce rallye du Dourdou l'année suivante... avec l'étape de nuit (note: ce rallye est particulier car les étapes de jour et de nuit son inversées; on commence la nuit) où avec la pluie et la chaleur, il y avait tellement de brouillard que je roulais à l'oreille: quand les graviers sonnaient contre le pare carter du Dom' c'est que je n'étais plus sur la route. Puis je suivais le point rouge de la GS d'un italien bien frappé, sans rien voir d'autre. Juste un point rouge qui s'allumait, tournait... (en gros, il se bourrait, j'y allais aussi avec élan). Je suis rentré avec très peu de retard, premier tiers de classement du coup.
Ou ces vendredis soir où on partait entres potes de l'esplanade de Vincennes pour aller, selon l'humeur, à Disney, à St Germain, ou au port de Cergy boire un verre (sans alcool! Nous n'étions vraiment pas sages avec l'accélérateur, mais pour tout le reste, oui).
Mais là, c'est de la nostalgie, car ces regroupements de motards n'existent plus. Et n'existeront plus.
Pas un vieux souvenir mais il va rester longtemps celui là.
30-05-2022 15:40Fin du 1er confinement, quelques jours de calme dans l'astreinte, les oursons chez leur mère.
Un message aux copains : "qui peux m'héberger" (ils ont tous dis oui, les inconscients), un road-book (presque jamais respecté ) pour aller les voir.
Un "tour de France des canapés des Copains", 2000 bornes.
Bordel que c'était bon ! ! !
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'tain faut que je regarde mon planning en Août moi
Premières extases pour la moto : je devais avoir 7-8 ans ..devant une moto , un couple full cuir à moto , les gendarmes du sud en chemises bleues !
30-05-2022 17:3015 ans : ma peugeot 102 !
34 ans : ma première moto
..puis ballades en couple , avec les copains !
44 ans libéré un peu de la charge des enfants : premiers longs trips à moto à travers la France !