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Avis motard : Moto Morini Corsaro

Essai Moto Morini Corsaro par un motard

Commentaires | Modifs apportées | Monte pneus | Moto précédente | Future moto

Synthèse générale des 5 avis sur la moto

9.2
  Moteur
  Comportement
  Confort
  Duo
  Equipement

Motards

Age moyen : 32 ans
km moyen : 8.120 km
ristourne obtenue : 0 %
achat occasion : 20%
conduite : mixte (80%)
terrain : mixte (60%)

Notes et avis de Bruno L.

  Moteur
  Comportement
  Confort
  Duo
  Equipement

10
Après 5 années au guidon de ma SV 650 de 2000, je décide de changer de moto. Mon cahier des charges est assez serré. Je veux un roadster pas comme les autres, un Vtwin, une partie cycle d’enfer, un moteur de caractère, un freinage de malade et un peu de confort et un prix pas trop cher…un peu la moto parfaite me direz vous. Je fais donc le tour de la production actuelle et là je déchante assez vite après lecture des différents articles. La SV1000 à perdu le caractère de sa petite sœur (mon Sv650) et de ses ainées (les TLS et TLR), le VTR…hum…c’est Honda, donc c’est linéaire (c’est mon point de vue), la Superduke, j’aime pas le look (question de gout), la S2R ou S4R, j’ai un peu peur de la fiabilité et le duo est impossible, et c’est pareil chez Voxan pour la fiabilité. Et là je tombe sur un article de Motomag (je ne me souviens plus du numéro) avec un comparo entre le Z1000, la S4R, la superduke et…..la Motomorini 1200 Corsaro. Ils enchantent cette dernière que je ne connaissais ni d’Eve ni d’Adam….J’ai craqué….Je décide donc de l’essayer. Mais où trouver un concess, je n’en avais jamais vu. Après un tour rapide sur le net, il s’avère qu’il y en à pas mal en France et justement un à coté de chez moi (à 2km pour être exact). Place à l’essai : Moto Morini est un petit constructeur italien qui avait presque disparu dans les années 1990. Mais, grace à un milliardaire fan de la marque, la marque renait de ses cendres en 2006 avec la 1200 Corsaro déclinée en 2 versions : la normale (celle de cet essai) et la Veloce (le modèle encore plus sport). La Corsaro est un roadster sportif avec une ligne racée et superbe qui ne laisse personne indifférent. Le moteur est un Vtwin 1187cm3 à 87° développé par la marque et plus particulièrement Franco Lambertini initialement ingénieur chez Ferrari. Le nom du moteur est « bialbero corsacorta » (j’adore le nom) soit avec course courte. Le moteur développe en version française 105cv à 9000tr/min avec un couple de 9,5 daN.m à 6250 Tr/min, en full : 140cv à 8500tr/mn et 12,3 daN.m à 6500 tr/mn. Les chiffres présage de belle sensation. Le réservoir peut contenir 18L et le poids à sec ne dépasse pas 198Kg. Les pneus sont de dimension standard (AV :120/70 x 17, AR :180/55 x17) se qui est très bien pour le portefeuille et sont de marque Pirelli Diablo (gage de tenue de route irréprochable) Découverte : Waouh…quel look !!! J’ai rarement vu une moto aussi belle et racée. L’avant et mis en valeur avec un double optique type Speed Triple mais mieux intégré à la moto grâce au petit saut de vent. Le châssis est un treillis tubulaire type ducati, le réservoir ressemble à celui de la MV Agusta Brutale. Quant à l’arrière, le bras oscillant renforcé et les 2 gros pots sous la selle sont du plus bel effet. La moto proposée lors de l’essai est de couleur rouge et gris qui lui va à ravir. Equipement : Là encore, on tombe sous le charme, la fourche inversé est une marzochi de 50 mm de diamètre ajustable de partout, l’amortisseur arrière est un SACHS ajustable de partout lui aussi, les freins sont équipé de 2 disques de 320mm avec étrier Brembo Or 4 pistons à l’avant et d’un disque de 220 mm avec étrier 2 pistons à l’arrière (avec durit avia de série). Bref, que du matos de qualité. En selle : Waouh, c’est haut quand même, la selle culmine à 830mm se qui pour moi est idéal (je mesure 1,85m) mais qui peut poser qq problèmes aux petit. Par contre, la position est légérement sur l’avant mais pas trop. Toutes les commandes tombe bien sous la main et les jambes ne sont pas trop repliés, ce qui est cool pour le confort. Le réservoir échancré permet de calé idéalement les jambes, super cool pour les maniaques du déhanchement. Dès que l’on tourne la clef, le tableau de bord digital s’illumine avec le logo Moto Morini avant de faire apparaitre une multitude d’info : d’office température moteur, vitesse, trip total, horloge et en option (en bas à droite de l’écran) soit rapport engagé, trip partiel 1 ou 2, vitesse moy, vitesse max, temps de parcourt 1 ou 2, tension de batterie, température extérieure ou temps total d’utilisation. A droite se situe le compte tour analogique équipé d’un shift light avec les témoins de clignotants, de passage en réserve, d’huile et de pb moteur à gauche de celui ci. Contact Pour démarrer la corsaro, il suffit d’appuyer une seule fois sur le bouton du démarreur et l’électronique fait le reste jusqu’au réveil de la bête. Et là, je frissonne rien qu’au bruit que délivre les échappements sous la selle, c’est superbe, grave, puissant et en plus homologué. A ce moment le patron d’hélit moto, Marc, me dit : « alors surtout au début, d’y va suuuuper cool, juste un filet de gaz si tu ne veux pas te retrouver avec la roue avant au dessus de la tête et pis au freinage, un seul doigt si tu ne veux pas faire la même avec la roue arrière ». Oh là, c’est qu’il me ferait presque peur le bougre, mais ça promet en tout cas. Mais il n’a pas tort, en première, faut y aller molo avec la poignée de gaz. En ville Ce n’est pas la tasse de thé de la corsaro mais elle ne s’en sort pas mal, elle est particulièrement maniable et accepte de franche reprise dès 1500 tr/mn. La boite est douce et précise et finalement, à partir de la seconde, l’accélération est plutôt dosable. C’est d’ailleurs cette vitesse qui est la plus exploitable en ville (à 50km/h j’entends). Par contre, les ventilos n’arrèe pas de fonctionner en ville, ils se déclenchent dès 90° et s’arrêtent à 85°, un message de la moto au pilote lui disant, lâche les chevaux…..Les pots délivre une mélodie magnifique qui fait se retourner la plupart des gens à son passage. C’est plutôt flatteur mais on se demande comment ils ont pu homologué ces pots. Autoroute La corsaro s’élance fort sur l’autoroute mais alors très très fort et surtout de plus en plus fort. A 130km/h, en 6e, on est qu’à 4000 tr/mn en plein dans la plage d’utilisation du moteur mais avec bcp de marge. En effet, le moteur marche très fort de 2500 tr à 9500 tr. Qui à dit que les twins ne marchait qu’en bas et n’avait pas d’allonge ? Départementale C’est le terrain de jeu favori de la corsaro, c’est un vrai vélo (aussi maniable qu’un SV650). Et on peu enrouler facilement en 6e grâce au couple de camion comme arsouiller très fort grâce à une partie cycle sans aucune faille et un moteur jouissif. Même avec un revêtement cabossé, la partie cycle reste stable et sans défaut c’est pour dire que c’est une réussite (bcp de marque pourrait s’en inspirer). C’est aussi sur ce terrain de jeu que le moteur s’exprime le mieux, des reprises à couper le souffle, un boite douce et précise. Et le must, c’est l’amortisseur de couple qui fait oublier que l’on est sur un twin de 1200 cm3, il suffit de rétrograder et lâcher la poignée d’embrayage et l’amortisseur de couple fait le reste. C’est très sécurisant et en plus, ça évite de bouffer du pneu. D’ailleurs la monte d’origine à été superbement choisi, aucun défaut coté pneu pendant l’essai. Freinage Ben oui, et les freins vous allez me dire !!! Je n’en avais pas encore parlé. Et ben, là aussi, c’est géniale à souhait, ils sont super puissant mais tout aussi dosable avec un feeling impressionnant que pourrait s’inspirer bcp de marque montant des freins radiaux sur leurs machines. Ah oui, j’oubliais, ya rien de radial sur la corsaro coté freinage mais, franchement, avec du Brembo OR, ça sert à rien. J’ai trouvé, par contre, le frein arrière un peu léger mais franchement avec un twin on ne s’en sert pratiquement jamais (en conduite sur route j’entends). Coté pratique Ben y en à pas, à peine la place sous la selle passager de mettre un bloc disque (ben oui, c’est soit le tyle avec les pot sous la selle, soit du rangement). En plus, le réservoir est en plastique donc pas possible de fixer une sacoche magnétique. Heureusement, Moto Morini à prévu une sacoche réservoir de bonne qualité se fixant par sangle. Duo La selle est en 2 étages et comme la selle conducteur est déjà haut perché de base, je ne vous parle pas de la selle passager. Donc c’est haut. Et il est tout aussi vrai qu’il n’y à pas de poignée pour le passager ou la passagère. Il faut donc que celui ou celle-ci soit assez expérimenté (e) pour monter sur la corsaro. C’est le cas de ma copine qui à part de la hauteur, ne sait pas plein du confort de la selle. Il est donc tout à fait possible de faire du duo avec la corsaro bien que ce ne soit pas une moto conçue pour, mais c’est un peu le cas aussi de la concurrence (Z1000, Speed Triple, S4R, S2R, Superduke, etc…) Confort C’est un roadster sportif, donc les suspensions sont fermes mais font parfaitement leur travail et la selle est un peu ferme mais je n’ai pas eu mal aux fesses durant l’essai de 500km alors que sur ma sv, ça commencer déjà à cette distance. Conclusion La renaissance de la marque Moto Morini avec la corsaro est un coup de maitre. Avec un moteur jouissif, un son splendide, une partie cycle sûre, un style superbe et hors du commun, la corsaro est une moto 100% plaisir. En plus, le prix est aligné avec la concurrence (Superduke et S4R) soit 12600€. Pour ma part, j’ai craqué et je l’ai commandé auprès de Marc de chez Helit moto que je remerci e bcp de m’avoir permis de faire cet essai . La fiche technique : Moteur : 1 187 cm3, 4 temps, bicylindre en V à 87°, alésage 107 mm x course 66 mm, refroidi par eau, 2 ACT et 4 soup./cyl., injection diam. 54 mm, 6 vitesses, transmission par chaîne Version française : puissance 105 ch. (77,3 kW) à 9 000 tr/min, couple 9,5 daN.m (9,7 mkg) à 6 250 tr/min Version libre : puissance 140 ch. (103 kW) à 8 500 tr/min, couple 12,3 daN.m (12,5 mkg) à 6 500 tr/min Partie cycle : cadre treillis périmétrique en acier ALS450, bras alliage d'alu, fourche inversée diam. 50 mm déb. 130 mm, mono-amortisseur entièrement réglable déb. 130 mm, freins AV 2 disques 320 mm/étriers 4 pistons, AR disque 220 mm/étrier 2 pistons, pneus AV 120/70 x 17, AR 180/55 x 17 Gabarit : empattement 1 440 mm, longueur 2 070 mm, chasse 103 mm, angle 24,5°, hauteur de selle 830 mm, réservoir 18 litres, poids à sec 198 kg Performances : vitesse maxi env. 230 km/h (version française).

Pneus montés sur Moto Morini Corsaro

Pirelli Diablo

Moto possédée auparavant

Suzuki SV-N ->03 650

Moto future envisagée

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