Essai side car Mash SideForce 445
Que la force soit avec toi
Monocylindre, 445 cm3, 30 ch, 342 kg tous pleins faits, 10 990 euros
Ce n’est pas si souvent que se présente l’opportunité de rouler en side car. Au cours de notre dernier périple en Corse, nous avons cependant été tentés de mettre nos fesses sur (et dans) la Side Force 445, une moto attelée dérivée de la Mash Five Hundred euro5. l'expérience s’est rapidement transformée en un exercice de style et en un tour de force, en solo comme avec le panier chargé par un cinéaste talentueux et probablement kamikaze. Retour sur une expérience hors du commun.
On connait la Sima, pour ses motos simples mécaniquement et abordables financièrement. Mais la marque française propose aussi un modèle rare et unique dans la gamme de constructeurs (ou assembleurs), au travers d’un side-car de belle facture. A propos de facture, justement, comptez un peu moins de 11 000 € pour vous procurer cet engin au stylé militaire, à la finition plutôt soignée et à la « modernité » toute relative. Certes il s’agit là d’un modèle dérivé d’une production chinoise, mais le cahier des charges impliquait un véhicule entièrement revu, à la finition supérieure et à l’homologation européenne. On ne se contente donc pas de reprendre de l’existant, on l’améliore, on l’accessoirise et on le peaufine lorsqu’il est question de le mettre au catalogue et sur nos routes. Le Family Side avait déjà défriché le terrain et fait un passage dans le catalogue, mais avec de moins bons arguments que le protagoniste du jour.
Découverte
Les side-cars ont un charme fou. Ils éveillent autant la curiosité que l’envie de les tester. Même si l’on n’est pas cœur de cible, à priori. Le Side Force n’est cela dit accessible qu’aux détenteurs de permis A ou A2 et il réveille quelque chose en vous. En témoigne le couple de voyageurs suisses (en Himalayan), croisés lors d’une halte et que nous avons emmenés en initiation side. Le temps de quelques virages, d’une découverte, d’une autre manière de rouler le nez au vent avec des sensations n’appartenant qu’à ce mode de transport, d’évasion. Pas si éloigné de ce qu’ils connaissent au niveau du rythme, mais avec une tout autre manière. Ils sont repartis conquis et heureux continuer leur tour de Corse. Merci à eux pour ce moment de partage.
Le Side Force dispose d’une identité forte et constitue le petit plaisir de Frédéric Fourgeot, patron de la Sima, mais pas seulement. Il est un joujou extra reprenant les codes des motos militaires, au nombre desquelles les valises façon boîte à munitions, fixées sur les flancs du side, ou encore les porte bagages avant et arrière dont l’un accueille la très utile (?) et franchement très visuelle roue de secours. Rien ne manque à cette évocation, pas même la plaque d’immatriculation sur la garde boue avant ou encore les stickers façon armée américaine sur les flancs. Des détails que l’on retrouve jusqu’entre les deux selles de la moto, dont une façon tracteur et suspendue sur ses puissants ressorts, où la jonction arbore deux colts au-dessus d’un symbole ailé.
Niveau équipement, on remarque une rampe d’éclairage additionnel sur le panier, complétant l’éclairage principal à feux de jours, une prise USB sur le haut et long guidon et une grille sur le garde boue du side, prompte à servir d’accoudoir ou d’emplacement de petite bagagerie. Pour autant, le vaste coffre permet déjà d’emmener gros et de ne pas se priver quant à son chargement.
Un « ajout » sur la droite de la moto, c’est donc pratique pour voyager en famille ou bien chargé. A ce titre, le Side n’est que monoplace et il dispose d’une ceinture de sécurité. Mais qu’en est-il du principal : la Five Hundred reliée à lui ?
Déjà, malgré les apparences, il est impossible de la désatteler pour en profiter autrement : il n’y a qu’à regarder la fourche pour comprendre que le balancier et la géométrie de la moto, comme son avant ouvert et avancé ne sont pas compatibles avec un usage solo. La liaison entre les deux éléments (side et moto) est simple, mais articulée et apparemment robuste. C’est déjà ça de pris. Seule la roue arrière de la moto est motrice, le side étant simplement freiné de manière couplée avec le frein arrière (au pied).
Mue par un petit monocylindre de 445 cm³ affichant selon la Sima une puissance de 30 ch (contre 28,5 ch à 6 000 tr/min annoncés précédemment), les observateurs auront probablement reconnu une architecture proche de celle que proposait Honda à l’époque du refroidissement par air/huile. Ce n’est pas un hasard, mais bien une inspiration : il dispose de 4 soupapes, mais d’un simple arbre à came en tête et propose une boîte à 5 rapports, ainsi qu’une très utile marche arrière…
Par contre, les pneumatiques équipant les jantes à rayons de 18 pouces sont moins inspirants. Même s'ils sont joliment lookées, avec leurs crampons et leurs flancs texturés, ils sont signés Timsun et mettent sur la réserve, de prime abord. Reste à voir ce que peut fournir un tel attelage. Et quoi de « mieux » que les routes étroites et le relief de la Corse, dans la région de Zicavo, pour en juger ? Dernier point : je n’avais pas mis les fesses sur un side depuis ma première expérience sur un side car Ural il y a plus de dix ans.
En selle
C’est un moment particulier que celui où l’on prend place à bord. Faite de métal, de finitions plastiques et de petites attentions augmentant le confort, minimaliste, l’ambiance est particulière, mais pas aussi « cheap » que l’on aurait pu le redouter, par rapport à d'autres productions Mash.
Certes il y a de la Chine là-dedans, au niveau des commandes ou de la boulonnerie, du côté « ajouts » pour en faire plus, mais cela passe. L’ensemble est flatteur et peu importe la hauteur de selle, modérée cela dit, attendu que l’on dispose d’une troisième roue. Ça ne grince pas encore, ça bouge légèrement lorsque l’on s’installe et l’on sent derechef que l’assise est spartiate et sélective : soit on adhère au concept de tabouret à l’ancienne, soit on passe son chemin, mais la mobilité est toujours de mise sur un sidecar, permettant de relativiser cet aspect.
Et il serait dommage de se priver de ce que la Side Force a à offrir. Le guidon surprend lors de sa prise en mains. Il apparaît fixé assez loin et fait office de grandes cornes de vaches, larges afin de manoeuvrer, tandis que le petit compteur digital devient anecdotique, même s’il concentre de nombreuses informations, au nombre desquelles une jauge à essence, un thermomètre pour la température extérieure, une montre, un compte tours et bien entendu la vitesse.
On n’en attendait pas plus de la part de ce drôle d’engin. Un coup sur le démarreur et la mécanique discrète se met en action au travers de son double échappement style saucisson. Ça petpet comme l’on aime et ce n’est qu’un début.
En ville
Bon, le side car, avec ou sans passager, c’est comme le vélo quand on est gamin et que les parents ont eu la bonne idée de ne laisser qu’une roulette. Si l’on a une roulette à droite et que l’on penche à gauche, ça devient sport : le lever de panier est normalement prompt à intervenir et l’on doit bien évidemment jouer du poids du corps, des appuis et du placement au guidon pour manœuvrer. Pour autant, le Side Force fait montre d’une facilité déconcertante et se montre particulièrement agile et facile à emmener à faible allure. Stable, il offre une direction légère, précise et douce, tandis que le freinage surprend par sa bienveillance en n’influant pas sur la direction. Doux mais suffisamment pet...illant et pétaradant (là encore discrètement), le monocylindre fait montre d’une souplesse avenante et d’une capacité à emmener son petit monde avec un relatif entrain au regard de sa puissance limitée et pour tout dire parfaitement adaptée.
Évidemment, on ne va pas rouler en 5 en ville, mais sur les 3 premiers rapports, les reprises sont bonnes (à vide comme en duo), tandis que l’on ne cherche pas à pousser les rapports. Pour dire vrai, nous avons uniquement surveillé les bords de route et profité de l’entrain de l’équipage. Les rapports sont quoi qu’il arrive courts et l’on évolue en 3 ou 4 en ville, dans la zone basse du compte tours. Enfin ville, village, plutôt, Corse qui plus est et dans le secteur où nous nous trouvons, cela implique même un trafic cochonesque plus qu’un trafic routier dans les rues et aux abords avant de rentrer dans les villages. Tiens, un veau dépecé pendant à un arbre, les tripes à l’air…
Le gabarit du Side Force est aisé à prendre en compte, tandis que l’on occupe une moitié de route, même peu large. Mais dès que le rythme accélère, c’est souvent tout le bitume qu’il va falloir exploiter, surtout sur l’itinéraire tournicotant que nous allons emprunter. Tiens, le cadreur est partant pour un tour dans le panier ! Serait-il téméraire ? Nous allons effectuer plus de 50 kilomètres ensemble et pas des moindres.
Sur la route
Toujours aussi plaisant, le Side Force se prend en main de manière simple et particulièrement efficace. Exempt des mouvements parasites expérimentés sur un Ural au freinage ou à l’accélération, il demeure très naturel à emmener et facilite l’expérience. D’autant plus que les suspensions sont elles aussi agréables et qu’elles assimilent avec efficacité les routes les plus accidentées. Dites donc, c’est qu’il est très sympa, ce petit side ! Et les kilomètres enchaînés s’en font la preuve. Même dans les très sinueux, on conserve un contrôle très agréable, limitant les transferts de masse latéraux et longitudinaux. Alors comme l’on dit et à mesure qu’augmente la vitesse et que vient la confiance, on commence à jouer.
De l’accélérateur, pour commencer. Déjà, il n’y a pas de quoi surprendre et l’on peut aisément exploiter le moteur à plein, le faisant ronronner fort. Les sensations de conduite sont au rendez-vous, tandis que le compteur n’affiche que des vitesses très raisonnables dans l’absolu. Pour peu que votre passager entre dans le jeu et se mette à faire le singe, l’efficacité devient redoutable. Reste à composer avec les pneumatiques Timsun. Comme imaginé, ils arrivent vite à la limite de leurs capacités sur ce genre de tracé tortueux, entamant immanquablement une glisse dès lors que l’on commence à réellement s’amuser dans les virages très serrés ou si l’on commence à dépasser les 60/70 km/h dans les petits enchaînements.
Et c’est là que l’on s’amuse à n‘en plus finir, à doser les gaz, à anticiper le flottement, tout en sachant que les gommes restent douces et prévisibles sur le sec lors de leur décrochage. On peut aisément composer avec le phénomène, peaufinant une conduite qui devient un véritable « pilotage », empreint de mouvements d’épaules et de décalage par rapport au guidon. Conduire ce Side Force, c’est faire le choix des sensations et d’une belle efficacité. Et si l’on pense se louper à l’abord d’un virage, le frein arrière ramène tout le monde dans les rangs sans coup faillir. Quel engin redoutable en matière de plaisir !
Reste à composer avec le panier, bien entendu, mais on est garni, on est gourmand et l’on profite de toutes les allures auxquelles on peut évoluer sans jamais avoir besoin de plus. Et tout en gardant pas mal de marge. Du coup, le passager commence à prendre de la hauteur, tandis que la roue sur laquelle il est assis se soulève peu à peu, rassurant quant à la capacité à reposer en douceur. Une douceur dont jamais ce drôle d’engin ne se départit. Les pièges habituels de l'attelage sont toujours là (emplacement de la roue à considérer, susceptibilité au placement et à l’action du passager dans le panier), mais voici de quoi s’initier et progresser en toute aisance...
Sur autoroute
Quelle autoroute ? Il faudra être fou pour aller faire un tour sur ledit axe de circulation. Les performances moteur ne sont en effet que peu en mesure d’assurer la ressource suffisante pour accrocher plus de 110, même si l’on peut aisément prendre de l’élan. L’ascension vers le haut du compte tours n’est pas véloce, malgré les impressions et le poids à emmener influe grandement sur la célérité. Déjà, le side est lourd, avec ses 342 kilos, soit plus lourds que certains side de bien plus grosse cylindrée (l'Ural T de 745 cm3 est à peine plus lourd). Et il faut ajouter le poids de l’équipage, l’éventuel chargement et tout ce qui influe sur le rapport poids/puissance.
Conclusion ? On se contente du réseau secondaire peu encombré, on profite du moindre chemin, même peu large et l’on prendra volontiers les allées de travers. Même s’il secoue vertement dans le pierreux, le side se prête à l’exercice pour le moins physique. Alors au revoir les axes payants, bonjour l’incitation à la promenade et à l’aventure. Bien évidemment, un véhicule TT pur et dur et pourquoi pas 2x2 serait un plus dans l’exercice, mais les flâneurs de tout poil sauront quoi faire d’un pareil engin. Quoi qu'il en soit, la consommation annoncée aux alentours de 4l/10 km nous est apparue réaliste même en roulant "fort". Prise au vent, puissance limité et relief auront influé sur l'appétit du Side Force, mais on peut envisager qu'avec les 13 litres de carburant d'un plein, on puisse effectuer au moins 300 kilomètres avant de revoir une pompe à essence. Plus encore si l'on décide de partir avec un bidon dans le coffre... ou sur l'un des porte-bagages.
Freinage
Disons que tout dépend du rythme, mais la bonne surprise est de mise pour un side de ce tarif. Le freinage couplé que l’on retrouve à la pédale droite est franchement efficace, tandis que l’avant ne perturbe que peu la trajectoire, là où l’on est plutôt habitués à s’attendre avoir la roue avant partir à droite sur un sollicitation un peu plus forte. Progressif, aisé à doser, le freinage est aussi l’un des points forts du Side Force. A disques, il met à profit ses éléments pour permettre de garder longuement le contrôle et se montre permissif. Il y a juste ce qu’il faut, y compris en duo. Justement, qu’en est-il des passagers ?
Confort/duo/trio
Sur la place arrière (sur la moto), disons qu’il y a de tout niveau impressions. Déjà, on est copieusement éloigné de la selle avant, indépendante. Pour autant, on ne glisse pas trop et la selle à disposition est assez large pour ménager le fessier sur les trajets de longueur raisonnable. Au-dessus des suspensions, on ne subit pas de mouvement impromptu, les éléments conservant une excellente assiette. Au moins peut-on se retenir au petit arceau arrière. Quoi qu’il arrive, en utilisation classique et conduite calme, on ne ressentira pas le besoin de se cramponner, laissant une bonne marge de confort. Si le rythme augmente, par contre, on sera bien moins à l'aise et l’on prendra volontiers place dans le panier.
Certes assez spartiate, le side se montre large et suffisamment ample. On peut allonger les jambes, tandis que les genoux seront plutôt proches du bord supérieur, mais la banquette offre une largeur bienvenue et surtout une prise directe avec l’environnement. Pas de pare-brise, pas d’accoudoir autre que les bords du panier, pas d’équipement de confort (prise USB ou autre) c’est d’une sobriété maximale pour les amateurs de minimalisme. Une fois encore, on privilégie l’efficacité et les sensations et c’est réussi. Si l’on souhaite aider à la conduite, on est à l’aise, mais si l’on est attaché (ceinture de sécurité incluse), cela limite les vitesses et les trajectoires.
En duo comme en trio, on adapte bien entendu son comportement au guidon et les allures. Plus on charge, plus on anticipe et aller « vote « (tout reste relatif, bien entendu), requiert plus de maîtrise, mais pas plus de temps : on prend toujours aussi rapidement la mesure du comportement du Side Force. A trois, les relances sont plus molles, mais une fois encore, les sensations sont au rendez-vous. On empruntera cela dit plus volontiers les itinéraires adaptés et non tortueux.
Conclusion
Ce Side est un tour de force. Financier pour commencer. Avec son tarif canon pour le genre, il s’impose comme le moins exclusif et le plus accessible des attelages. Certes, il s’agit d’un Mash, marque économique par excellence, certes il vient de Chine, mais il est en mesure de faire ses preuves et sa construction comme son entretien se doivent d’être rigoureux. Si nous ne pouvons présager du vieillissement de l’engin, il n’en demeure pas moins un compagnon de route prompt à vous refiler le sourire et à vous amplifier les sensations de manière importante. Apologie du voyage façon périple, chantre de la flânerie, il ne rechigne pas à se laisser emmener prestement. On s’applique à son bord, on trace la route au sens propre comme au sens figuré, léchant les trajectoires et lisant le bitume pour se placer au mieux en fonction de la vitesse -toujours raisonnable dans l’absolu - choisie ou du chargement de la « bête ». Et le plaisir est là à chaque fois que l’on prend le guidon. A chaque fois que l’on regarde ce drôle d’engin. Pour ce qu’il évoque, mais surtout pour ce qu’il apporte : mettre à portée d’une famille, d’amateurs du genre, une autre façon de rouler avec un casque et un bon équipement. On ne lui demande pas la Lune, même si l’on se dit qu’il saurait y rouler, mais au regard de ses capacités et de son prix, on en a pour son argent et l’on peut se garder un bon petit budget entretien ou améliorations… Le voici en tout cas validé, même s’il n’est disponible qu’avec son look guerrier. Vous êtes en tout cas armés pour prendre la route autrement. Prêts à franchir le cap ?
Points forts
- Un tarif canon pour un attelage
- L'équilibre dynamique appréciable
- Idéal pour débuter et progresser
- Le comportement prévisible
- Le freinage agréable
- Atypique et séduisant
- Points faibles
Points faibles
- Les a priori sur les motos venues de Chine
- Les pneumatiques Timsun
- Spartiate niveau confort
- Vitesse de pointe
- Puissance moteur
La fiche technique du side car mash Side Force 445
Conditions d’essais
- Itinéraire: petites routes variées + autoroutes interurbaines avec un peu de ville
- Kilométrage de la moto : 300 km
Commentaires
question bete : quel permis pour un sidecar ?
14-01-2022 09:57A.
14-01-2022 10:27J'ai trouvé ça cher pour une Mash de 30cv... Puis j'ai regardé les prix des urals... Quelle bonne affaire cette Mash finalement
14-01-2022 11:44Et avec 30 ch pour 350 kgs, ça doit pas être bien cher en prunes non plus 😄
14-01-2022 12:28Il est écrit A2 aussi. Une erreur ? avec 30cv ce serait cohérent. En tout cas, j'aimerai bien essayer.
14-01-2022 14:03Le side j'y pense car j'avance en âge car malgré ses particularités cela reste une aventure. Il y surement des paniers plus légers que celui de la Mash et ayant le choix une Himalayan ou une T120 je sais que je sauterai le pas. Un panier Burdet ferait l'affaire sur l'une ou l'autre.
14-01-2022 14:08Il est évident que je n'aurai plus l'aisance et la vivacité d'une moto, des inconvénients inerrants à la voiture mais je vois déjà les petits signes des gens sur la route et les multiples questions des piétons.
Mais il règne encore un esprit dans le side qui n'existe plus chez bien des motards.
Franchement c est tres cher et pour une moto de base qui coute deja tres cher autour de 4000¤ Neuf .. et dégringole grave en occase ..vu la fiabilité..
14-01-2022 15:17Et Vu ce qu’elle propose .. et en made in china ..ça fait cher panier qui n a ni mécanique.. qu une 1 roue .. et de l acier lourd .. lourd ..
Vu le matos minimaliste autant mettre un cady de supermarché fixé sur une brêle chinoise d occas au rabais pour aller chercher des nouilles avec le toutou dedans..
C'est un bon début pour la connexion fourche ,freins etc...
14-01-2022 18:04Mais avec le poids 400cc et 30cv c'est trop juste .je préférerais 2000 euros de plus ,600cc 40 ou 50cv...
Mash, une marque française, tu parles... Conçu, fabriqué et assemblé en Chine, c'est du 100% made in PRC . J'ai eu brièvement le family side : très joli,agréable à conduire mais fiabilité désastreuse !
15-01-2022 12:12Quant à cette nouveauté , qui doit déjà exister depuis bien longtemps en Asie, je ne lui ferai certainement pas confiance ; joli qu'elle atteigne 20000 kms . En plus, le look est horrible.
Bah oui, Mash est une marque française.
15-01-2022 15:35Ca n'a jamais voulu dire que la fabrication était française.
La fourche à balancier est un plus sur un attelage aussi lourd.
15-01-2022 17:10Comparé à un Oural, je ne suis pas convaincu par le rapport prix/prestation. Par rapport au Changjiang, par contre, ça se discute.
Après il y a des attelages classiques, certes plus chers, mais plus polyvalents et autrement plus classieux : un Watsonian de 85 kg vaut 17 000 ¤ avec une Interceptor
Il serait intéressant d'avoir une fourchette de prix pour le Watsonian seul quand on a déjà la moto à atteler. En enlevant les 7000 euros de l'interceptor, c'est pas cadeaux.
16-01-2022 11:12Au panier seul, il faut ajouter le montage et le réglage, ainsi bien sûr que la paperasse pour l'homologation.
16-01-2022 11:30Ici aussi, malgré la production industrielle, le surcoût est de taille : la Mash 400 de base est affichée à 4300 ¤, 6700 ¤ de moins que l'attelage.
Pardon, j'avais compris la question comme "permis A ou B ?".
Donc je rectifie : A ou A2, de toutes manières avec 30cv pour 345kg, ce n'est pas le rapport poids-puissance qui va être bloquant pour le A2 . 17-01-2022 13:53
La même chez Royal Enfield, je serais vachement tenté !
21-01-2022 16:19Le gaulois aime à critiquer et adore critiquer le produit français, surtout s'il est franco/chinois.
19-03-2022 07:58Ce side est une réussite , il est bien abouti, fiable, bien préparé et facile à prendre en main (j'en suis à environ 30 side-cars à mon âge avancé en comptant ceux de ma femme)
Alors "oui" ses performances sont limitées, et je roule à 80-90 km/h comme lorsque j'avais ma citroen 2CV ou ma VW cox.
Alors "oui" il est agréable à rouler et économique avec ses 5 litres de consommation.
Mais que les sceptiques passent leur chemin , car on trouvera toujours à critiquer, mais à 11000¤ :
- il est 35% moins cher qu'un Chang Jiang (et TOUS les utilisateurs du CJ se plaignent de la fourche - je précise tout de même que le CJ est un bon produit également)
- il est presque 50 % moins cher qu'un Ural (une très bonne marque également au demeurant)
Alors il faut savoir ce que l'on veut ...mais on en a pour son argent.
Quant à ceux qui parlent de la fiabilité ? je les invite à surfer sur les pages FB dédiées au Mash Side Force ou les forums Mash (surtout allemands - gros consommateurs de side-cars)