Gants Eska Butterfly

Sécurité et féminité

Un papillon comme touche féminine

Les gants Eska Butterfly sont des gants femmes. Et çà se voit ! Blancs (mais disponibles en noir), avec un papillon sur le poignet et des doigts fins, ils ont été spécialement créés pour la morphologie des motardes qui veulent en plus conserver leur côté « femme » à moto. Au-delà du look, une attention particulière a été apportée à la sécurité avec des coques et renforts en carbone présents sur le dessus de la main et sur les phalanges.

Le dessus du gant, conçu majoritairement en cuir, bénéficie de parties en Mesh pour ventiler les mains. La paume est en Amara avec des renforts en cuir.

En blanc, ils mettent une touche d’été et de lumière par rapport aux équipements traditionnellement noirs ou de couleurs foncées. Ils sont agréables pour rouler l’été grâce à leurs nombreuses aérations sur les côtés des poignets mais aussi entre les doigts.

Découverte et enfilage

Lorsque l’on sort les gants de leur boîte, on se dit « Ah bah si avec ça je ne suis pas une vraie fille, je ne comprends pas. » Une fois que l’on les enfile la première impression n’est pas la bonne. Ils ont l’air de gratter et on n’est pas tout de suite à l’aise dedans. L’auriculaire a du mal à bouger correctement et on se sent un peu bloqué à l’intérieur. Mais cette sensation disparaît rapidement, les gants nécessitant juste un peu de temps pour se faire à la main. De fait, plus on les porte, mieux on se sent. Au fur et à mesure que le temps passe, ils semblent plus doux et beaucoup plus confortable. L’auriculaire finira par ne plus avoir aucune difficulté à bouger.

Pilotage de jour

De jour, le blanc des gants les rend très voyant lorsque l’on dit merci par exemple. Les porter par temps chaud est agréable grâce au tissu aéré au bout des majeurs et des annulaires ainsi qu’autour des poignets et le long du pouce. L’air passe avec une grande aisance, sans que l’on ait de mouvements spéciaux à faire.

Par contre, pour les frileux, ce n’est pas vraiment conseillé de les porter lorsqu’il fait froid. Les nombreuses aérations laissent l’air froid s’infiltrer ce qui n’est pas forcément très agréable à moto.

Pilotage de nuit

Le fait qu’ils soient blancs rend les gants plus visibles de nuit lorsque la motarde fera un signe à un motard ou à un automobiliste, mais les gants ne comportent aucun élément rétro-réfléchissant.

Pilotage sous la pluie

Les Butterfly se sont révélés parfaitement étanches par temps de pluie. La pluie ruisselle dessus sans jamais pénétrer dedans. La motarde a donc les mains au frais grâce à l’air qui passe, mais l’eau n’a pas sa place ici.

Lavage

Blancs, les gants Butterfly se révèlent sans surprise extrêmement salissants. Tout marque dessus mais rien ne s’efface. A les regarder on pourrait croire que la motarde fait la mécanique de sa machine avec les gants tellement ils devienennt noirs rapidement. Pour effacer ces marques, peu de produits semblent fonctionner. L’eau ne marche évidemment pas, ni le savon. Etant donné qu’ils sont en cuir, ils ne peuvent pas être passés à la machine à laver, ce qui ne résout pas le problème.

Usure

Les gants Butterfly s’usent extrêmement rapidement. En seulement deux mois, après avoir été porté tous les jours par tous les temps, ils donnent déjà l’impression d’avoir vécu au moins un an. Le cuir est craquelé de partout. Il n’y a plus de cuir au sommet des pouces ainsi qu’à différents endroits de la main. Les coutures autour de la partie en carbone qui protège le dessus de la main lâchent à cause du cuir qui craque. Celles du serrage au poignet se décousent totalement et ce sur les deux gants.

Note : 6/10

Technique

• Dessus du gant majoritairement en cuir
• Parties en Mesh
• Paume est en Amara avec des renforts en cuir.
• Les articulations sur le dessus de la main et les doigts sont protégés par des coques et renforts en Carbone.
• Le design correspond à la morphologie d’une main féminine
• Motifs discrets et chics.
• 2 coloris : noir, blanc
• Tailles : du XS au L
• Prix public TTC conseillé : 69 euros