Histoire constructeur : Rover

Constructeur de bicyclettes et de motocyclettes avant de se lancer dans l'automobile

10.000 motos produites entre 1903 et 1924

Avant de connaître le succès dans la production automobile, le constructeur britannique Rover fut aussi et avant tout un fabricant de bicyclettes et de motocyclettes.

Fondée aux environs de 1878 par John Kemp Starley, l’entreprise s’est d’abord lancée dans la conception de machines à coudre avant de mettre au point des bicyclettes et ses premières voitures électriques.

Les premières motos Rover

Grâce à l’argent récolté par la vente de ses bicyclettes dites de « sécurité », à savoir les premiers cycles dotés de roues de même diamètre et d’une transmission par chaîne, John Starley fait importer plusieurs motos de la marque française Peugeot afin d’étudier leurs mécaniques. Il projette en effet de motoriser les cycles Rover mais hélas il n’en a pas le temps puisqu’il décède en 1901.

Reprise par Harry Lawson, la société n’abandonne pas pour autant le projet de son fondateur et dévoile en 1902 la Rover Imperial, un premier modèle de moto qui connait un joli succès commercial.

Quelques années plus tard, Rover dévoile une nouvelle machine qui rencontre elle aussi son public. En 1910, le designer John Greenwood est chargé de mettre au point un nouveau modèle dotée d’un moteur maison de 500cc.
Parallèlement, la marque commercialise ses cadres à d’autres constructeurs et entreprend la fabrication de monocylindres de 250 et 350cm3. La gamme s’élargit peu à peu avec des machines dotées de V-twin et de monocylindres tandis qu’une version sportive baptisée TT en hommage à la célèbre course de l'île de Man est présentée en 1913.

Recentrage sur la production automobile

Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, Rover fournit plusieurs machines à l’armée britannique ainsi qu’à l’armée impériale russe. A l’issue du conflit, la marque décide toutefois de se recentrer sur sa production automobile. Elle présente néanmoins quelques nouveaux modèles de 248 et 348cc munis de moteurs Jap ainsi qu’un V-Twin de 676cc.
En 1924, la firme anglaise dévoile sa dernière machine, une 250cm3 culbutée innovante pour l’époque.

Malheureusement, les ventes ne sont pas au beau fixe et la marque décide de stopper purement et simplement sa production moto pour se consacrer exclusivement aux automobiles.

Entre 1903 et 1924, la marque aura tout de même produit pas moins de 10.000 motos.