RTE met l'électricité en boite
Expérimentation du transport de l'électricité par batteries
Développer le réseau sans créer de nouvelles lignes haute tension
La transition énergétique voulue par les pouvoirs publics en France et en Europe n'impacte pas seulement les usagers, mais aussi les fournisseurs et gestionnaires de réseau, l'électricité devant être distribuée via un réseau de grand transport et d’interconnexion et à un réseau de distribution
RTE, le gestionnaire du transport d'électricité dans l'Hexagone, entame ainsi une série d'expérimentations afin d'améliorer la flexibilité du réseau électrique.
Développement des énergies renouvelables et essor des véhicules électriques poussent le gestionnaire de transport d'énergie à développer son réseau. Mais plutôt que de se focaliser sur la multiplication des lignes à très haute tension (entre 225 000 et 400 000 volts) et haute tension (90.000 volts) voire moyenne tension (20.000 volts) pour relier toutes ces sources énergétiques, la société mise sur plus de flexibilité et compte notamment sur des nouvelles "lignes virtuelles" pour y parvenir.
Le gestionnaire lance ainsi une expérimentation de stockage d'électricité sur trois sites en Côte d'Or, en Haute-Vienne et dans les Hautes-Alpes. Le projet "RINGO" permettra de tester le stockage des surplus de productions issus de l'énergie renouvelable (éolienne et solaire) et leur déstockage.
Alors que ces surplus ne pouvant pas être transportés par le réseau traditionnel sont normalement perdus, le projet, l'objectif est ici d'utiliser des batteries pour acheminer l'énergie produite sans avoir à construire de nouvelles lignes.
Parallèlement, RTE focalise aussi son attention sur le déploiement de l'hydrogène bas carbone et sur les enjeux liés à la production d'hydrogène par électrolyse pour le système électrique. L'hydrogène bas carbone présentant ici un intérêt dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans les secteurs de l'industrie et des transports.
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