Mort sur les routes : le top5 des facteurs
Accidentologie et conduite dangereuse : Top 5 des principaux facteurs
Tous les résultats de l'étude Masternaut, appartenant au groupe Michelin
Tout le monde le sait, la première cause de mortalité dans le monde, c'est la pollution que ce soit la pollution de l'air, de l'eau ou des sols. On trouve ensuite le tabac, les maladies, l'alcool, l'obésité ou encore les accidents de la route qui sont assez loin dans l'ordre des causes de mortalité. Mais il n'en reste pas moins que la mortalité routière tue encore même si la baisse de la mortalité routière continue à la fois au niveau de la France et de l'Europe. Les études analysant les causes se succèdent donc, afin que les résultats permettent d'aider à déterminer les actions permettant de réduire cette mortalité.
C'est dans ce contexte que Masternaut a réalisé une étude d'accidentologie basée sur le décryptage de plus de quatre millions d’heures de conduite, grâce à ses systèmes de véhicules connectés, de services de flotte et analyse de données. Pour être précis, 50 667 véhicules ont été utilisés pour collecter un total de 9 228 790 points de données. Cela représente 4 121 283 heures de conduite, soit 192 503 863 kilomètres parcourus.
Les programmes utilisés permettent d'étudier les performances de conduite à l’aide de données télématiques collectées lors des trajets en détaillant les points faibles des conducteurs dans telles ou telles conditions.
L'étude a ainsi déterminé 5 causes majeures de mortalité sur la route :
- Les comportements de conduite à 193 %
- Le type de route à 78 %
- L’impact de la dernière heure à 39 %
- La position du soleil à 32 %
- Le jour de la semaine à 25 %
Les comportements de conduite
Le point essentiel de l'étude repose sur l'importance du facteur humain avec la conclusion que "certains individus sont tout simplement de mauvais conducteurs" et que "Même dans des conditions de conduite idéales, certaines personnes adoptent une conduite dangereuse". Une analyse automatisée par les systèmes de collecte des données issues des véhicules.
Le type de route
On note dans l'étude que bien que les autoroutes soient les voies les plus rapides, elles s’avèrent être les plus sûres. Les autoroutes représentent en effet 30% du trafic routier mais ne représentent que 8% de la mortalité routière. Ce qui est confirmé par les statistiques de la sécurité routière avec 5 653 accidents sur autoroute, contre 15 738 accidents sur les routes hors agglomération et 37 222 sur les routes et rues en agglomération.
L'impact de la dernière heure
L'étude étant basé sur des véhicules connectés dans le cadre de professionnels de la route, elle confirme que plus le temps passe, moins la conduite est sûre et plus le risque d'accident augmente. Ceci concerne notamment un chauffeur qui se dépêche de terminer sa tournée, un conducteur qui se détend ou qui est moins concentré en fin de journée…
La position du soleil
L'étude révèle qu'un soleil éblouissant représente un plus grand facteur de risque que de mauvaises conditions météorologiques. Ainsi 83 % des accidents se sont produits par temps sec, 13 % par temps de pluie et 4 % dans des conditions plus particulières (neige, grêle, brouillard, etc.).
Le jour de la semaine
Les vitesses moyennes sont plus élevées le week-end (de 5 % en général), car le trafic est moins dense. D'un autre coté, les vitesses plus élevées favorisent les risques de conduite dangereuse notamment parce que les conducteurs sont plus détendus car il y a moins de véhicules sur les routes.
Commentaires
"la mortalité routière tue encore...", ah bon ? :)
28-11-2019 20:46La première cause de mortalité , c'est la vieillesse !
28-11-2019 23:23Salut
29-11-2019 00:12dites c'est moi qui ait du mazl ou les maths sont régits par une nouvelle loie ?
Les comportements de conduite à 193 %
Le type de route à 78 %
L’impact de la dernière heure à 39 %
La position du soleil à 32 %
Le jour de la semaine à 25 %
193% déjà cela fait beaucoup.
mais si tu conduits la dernière heure un jours de WE, avec le soleil dans les yeux et à moins de 15 km de chez toi, sur la ruelle d'accès à ta maison logiquement tu as le jackpot !
L'impact de la dernière heure = oui .
Le facteur n°1 c'est lui
29-11-2019 08:08[attachment 32462 jour_de_fete-facteur_telephone_velo.jpg]
Si les autoroutes sont moins accidentogènes , pourquoi ne pas les racheter et les mètrent gratuites ? Ah oui ça coute et les radars ça rapportes , j'avais oublié
29-11-2019 08:42Salut
Le facteur n:1 c'est le téléphone au guidon
et la vitesse :
On dirait une tof de TOM
V
29-11-2019 09:31
Ouah une étude encore très intéressante, et oui il y a forcément un défaut de comportement lors d'un accident même d'un éclatement d'un pneu, c'est peut être à cause du fabricant, de celui qui ne les a pas changé ou de celui qui les a mal gonflés. C'est un % des accidents, mais quel ratio avec le trafic? c'est sur que sur le périph aux heures de pointes surtout avec des tracteurs en travers il ne devrait pas ce passer grand chose! Ras le bol de ces études qui ne font pas réellement avancer le schmimblic.
29-11-2019 10:30Pour moi:
- Routes inadaptées à certain trafic (N4 dans la marne par exemple), manque encore des déviations
- Etat des routes (trou, fauchage des grandes aux croisement)
- Beaucoup de trop de déplacements inutiles ( développons le rail-route, relançons le transport fluvial, incitons plus de télétravail…)
- Améliorons la formation des permis (européen car beaucoup de ressortant étranger sur nos routes ont des comportements dangereux sur nos routes)
- soyons plus sévères avec les soit disant professionnels qui se font gauler aux stup ou a l'alcool (un chauffeur routier multirécidéviste qui occasionne un accident mortel est juste pour moi inadmissible et inexcusable).
vu aujourd hui sur France info , si c'était une enquete pour la securité routiere , il auraient dit que c'est du a la vitesse !! et la c'est plutôt a cause de la meteo , je trouve curieux les différentes interpretations selon qui donne les rapports !!!
05-12-2019 13:20Augmentation du nombre d’accidents de trajet
Par ailleurs, le nombre d'accidents de trajet a bondi l'an dernier, grimpant de 6,9% par rapport à 2017. Ce sont les "conditions météorologiques" qui ont provoqué cette hausse, "concentrée sur les mois d'hiver et les régions les plus touchées par les intempéries", explique l'Assurance maladie.
Très intéressant! Petit doute quant à l'interprétation de la position du soleil. Je ne suis pas spécialiste météo, mais s'il y a plus d'accidents les jours de soleil et moins les jours de pluie et surtout de neige, c'est aussi (et surtout) qu'il y a moins de jours de pluie et neige, Non?
16-12-2019 10:23