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DJI propose d'immatriculer les drones
La surveillance des drones en question
Une immatriculation uniquement contrôlable par les forces de l'ordre
Comment identifier les drones de loisir ? La question revient sans cesse depuis la démocratisation de cet engin capable de voler et de prendre des images, parfois au-dessus de lieux interdits. Une utilisation en constante progression au point qu'aujourd'hui, la législation tente d'encadrer leur utilisation, notamment au niveau de l'identification des propriétaires. Alors qu'un réseau de surveillance et de géolocalisation en temps réel via un Cloud est à l'étude, le fabricant chinois DJI propose de mettre en place une identification électronique.
Une plaque d'immatriculation pour drones
DJI a présenté, via un document papier de 10 pages, une solution "qui maintient l'équilibre entre respect de la vie privée du propriétaire et les préoccupations légitimes des autorités par rapport à leur utilisation". Le système parait simple : tous les drones seraient équipés d'un émetteur de signal indiquant leur identité. Il serait émis sur les bandes de fréquences que seules les forces de l'ordre pourraient capter, en cas de réclamation de la part d'un tiers ou d'une organisation. Une sorte de plaque d'immatriculation électronique inviolable.
Protection de la vie privée des utilisateurs
Dans le document présentant cette solution, le leader du marché du drone dit vouloir éviter par cette solution que les informations personnelles des utilisateurs tombent dans n'importe quelles mains, en cas d'un réseau d'identification généralisé ou le nom, l'adresse et le numéro de téléphone apparaîtrait :
Un système qui permet à des personnes de regarder le nom et l'adresse d'un utilisateur de drone de loisir pour ensuite aller frapper à leur porte n'est pas acceptable pour des personnes qui utilisent leur drone en toute sécurité et qui ne font rien de mal
La société cite notamment des exemples d'utilisation dans lesquelles la diffusion des informations confidentielles pourrait être préjudiciable : un journaliste en train d'enquêter, un fabricant de drones testant un modèle, ou encore un jeune étudiant travaillant sur un projet scolaire. La question de la surveillance va sans doute prendre de plus en plus d'importance, alors que l'utilisation du drone est prévue prochainement pour des livraisons et déjà active pour les tournages professionnels.
Plus d'infos sur DJI
- Lien vers le document : www.dropbox.com
- Site : www.dji.com
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Commentaires
Il serait plus simple d'implémenter une backdoor dans tous les modèles permettant aux forces de l'ordre d'en prendre le contrôle.
06-04-2017 17:26Quid d'un drone acheté à l'étranger ???!
06-04-2017 18:09Ca va encore embêter des milliers de personnes pour qques individus potentiellement " mal intentionnés '!!
...ou alors Big Brother cherche à prendre le contrôle !!
Bonjour,
"...tous les drones seraient équipés d'un émetteur de signal indiquant leur identité. Il serait émis sur les bandes de fréquences que seules les forces de l'ordre pourraient capter, en cas de réclamation de la part d'un tiers ou d'une organisation. Une sorte de plaque d'immatriculation électronique inviolable..."
06-04-2017 18:24
C'est exactement ce que je me suis dis...
Avant que mon Racer, monté par moi, soit "immatriculé"...
06-04-2017 20:11
Un drone de 25 kgs, avec un tel transpondeur, ça va. Question prix, poids supplémentaire, encombrement ça va.
06-04-2017 22:49Mais sur un drone de 5 grammes ? Lequel ne coûte que quelques euros... Comment ça va se faire !
Et comment les revendre ? Si on aime les utiliser une courte période avant de les revendre, pour tester un modèle différent ?
Et en cas de casse ! Parce que ces petites bêtes-là cassent souvent...
Enfin, pendant ce temps, dans tous les magasins (jouets, électroménager, sports, supermarchés) ça se vend comme des petits pains...
Pour acheter, c'est autorisé. Pour utiliser, c'est interdit ou presque. Ce n'est possible que dans des lieux expressément dédiés au télé pilotage nommé Drone ou aéromodélisme.
Maintenant, après avoir surmédiatisé le drone, et en avoir vendu par millions à qui en veut ou n'en veut pas... On en vient presque à criminaliser l'acte de faire voler de tels petits engins... C'est dommage, car c'est aussi un sport ou un art de vivre. Et cette pratique adoucit les m½urs et l'esprit, demande une grande concentration pour le pilotage, et un grand respect entre les personnes qui pratiquent le vol radio commandé.
Enfin dans drone, j'entends non seulement le truc incontournable avec ses 4 hélices, mais aussi les avions, les planeurs, les moto planeurs, les autogires, les aérostats, et les hélicoptères radio commandés... Et dans toute cette diversité, il y a beaucoup de belles maquettes ! De l'art, de la technologie, de l'orfèvrerie même, beaucoup de machines faites à la main par des passionnés...
Je ne sais plus où j'ai pu lire ça, mais la différence entre drone et un modèle réduit réside sur la capacité du modèle à faire de la prise de vue (FPV/indirect) et/ou le pilote peut programmer sa trajectoire de façon autonome et le suivre hors de portée visuelle.
Donc tout ce qui est "modèle réduit/maquette" navigante, volante, roulante n'est forcément pas concernée.
v 07-04-2017 08:59
Akula, la différence dont tu parles, réside dans la captation d'images. Le législateur français a préféré tout englober dans la loi Drones sortie en janvier. Voir le site de la FFAM, pour les détails.
08-04-2017 00:48Certes, il reste possible de construire une maquette d'autogire saisissante de détails, et de lui fixer une caméra. Et ceci fera aussi bien du FPV et de la prise de vue que les drones dronoiformes...
Bon prince, le législateur a toutefois concédé aux aéronefs dépourvus de systèmes vidéo le droit de dépasser l'altitude de 50 mètres. Altitude que doivent respecter les FPV.
Les jouets volants que les bambins reçoivent tous les Noël ne font pas exception à loi.
Les machines de plus de 800 grammes, sont de surcroît sévèrement punies, avec l'obligation d'incorporer une sirène hurlante, un girophare puissant, et un transpondeur d'identification.
Imaginez donc un petit helico de 801 grammes, flanquez lui tous les dispositifs (il faudra lui fabriquer des bras) et son prix doublera ! Son poids aussi ! Il restera cloué au sol.
Le législateur avait même prévu initialement un énième fardeau : un système de bridage de puissance moteur... Il aura fallu toute la diplomatie des cadres de la FFAM auprès des députés pour que ce dernier point ne soit pas inclus.
Et ce n'est pas fini, pour les plus de 800 grammes, obligation de déclaration. On peut s'attendre à la mise en place d'une carte grise, ainsi qu'un permis.
Les formalités c'est long... Entre temps l'avion a pu être casse 2 fois et répare et revendu...
Respecter la loi est la seule option, sinon elle sera demain encore plus dure.
Ouai pi un truc immatriculé qui vole, va bien falloir lui faire passer un contrôle technique périodique pour éviter un drame...
08-04-2017 01:00Pi alors les vieux qui font les lois sont énormes, ils pensent toujours que les qualificatifs "inviolable" (genre le nouveau billet) ou dans notre cas "contrôlable uniquement par les forces de l'ordres" ca va tenir plus de 48h avec les geeks actuels qui ont 50 ans d'avance sur eux...PTDR !!!
Pour conclure, comme je dis très souvent (et de plus en plus !): une nouvelle loi qui sera inapplicable, et inappliquée !
Il paraît qu'il faudra aussi des gants homologués et un gilet jaune pour piloter un drone.
08-04-2017 08:33Vous avez peut-être vu ça, vous aussi, il y a déjà quelques temps :
08-04-2017 21:16[www.lamontagne.fr]
Une immatriculation du bazar ne changerait rien au fait qu'une fois pulvérisé sur le nez d'un avion militaire, la facture de l' ensemble devrait être salée....
Donc, apparemment :
La règlementation est assez compliquée (notamment vers l'endroit d'ou vient la photo).
Certains drones volent vachement plus haut que je pensais...
Ou certains pilotes s'entrainent en volant très très bas et sûrement très vite, même en subsonique.
Pis aussi, pas que je sois contre, mais depuis quand les drones ont deux-roues pour qu'on en cause ici....?
les drones ont 2 roues depuis qu'existe les drones! voir ici: :)
08-04-2017 23:14[www.google.it]
Godzilla, je n'avais jamais vu ces images. Le drone devais, à mon avis, être nettement plus haut que les 50 mètres autorisés. Du coup, en tort. Et, quand bien même s'il volait à une altitude autorisée, il est tenu de céder le passage à tout autre aéronef (habité). De surcroît, a un aéronef militaire, lequel est le plus prioritaire.
10-04-2017 00:38Ça aurait pu être catastrophique. Un peu comme si une voiture radio commandée venait à traverser la chaussée sous les roues d'une moto...