Rachat : Buell refait surface

Bruce Belfer rachète l'usine et la propriété intellectuelle d'EBR

La production de retour au plus vite, toujours avec Erik Buell

Buell serait-elle une marque increvable qui, tel le phénix renait toujours de ses cendres ? Il faut croire que oui puisque le constructeur EBR (Erik Buell Racing) a été entièrement racheté et s'apprête à revenir sur le marché.

Première marque créée par Erik Buell, Buell avait disparu suite à la décision de Harley-Davidson, alors propriétaire de la marque, d'arrêter ces activités pour se concentrer sur ses traditionnels customs. Conservant le nom et les droits autour de Buell, le constructeur de Milwaukee avait contraint l'entrepreneur à fonder une nouvelle marque baptisée cette fois-ci EBR. Après des débuts encourageants, l'ouverture d'une succursale en Europe et le lancement de la coopération avec le géant indien Hero Moto Corp., l'entreprise avait finalement du mettre la clé sous la porte au printemps en raison d'importantes dettes.

Entre temps, le groupe indien avait racheté tout ce qui concernait son partenariat avec EBR pour un total de 2,5 millions d'euros. Le reste des actifs du constructeur a été mis aux enchères en août. C'est finalement un autre américain qui est venu sauver l'entreprise en rachetant tout ce qu'il restait pour un total de 2 millions d'euros. EBR appartient désormais à Bruce Belfer et Atlantic Metals Group LLC.

Pour autant, l'homme originaire du New Jersey ne se considère pas comme le président du constructeur, mais plus comme un soutien nécessaire au redémarrage de la production. Ce dernier a également indiqué qu'il souhaitait relancer la production dès que possible et remettre Erik Buell aux commandes. Les 130 employés qui avaient été licenciés en avril pourraient pour beaucoup être réembauchés si l'on en croit les dires de Belfer :

Il n'y a pas la moindre pièce de production que je ne possède pas ou ne puisse acheter. EBR ce sont des gens, des gens qualifiés, des artisans et des innovateurs. C'est ça que j'ai acheté. Tout le reste je peux l'acheter dans un magasin.

Croisons maintenant les doigts pour que la troisième expérience de Buell soit la bonne et que le constructeur s'installe durablement dans le paysage moto.