Nouvelles mesures de sécurité routière au Togo
Renforcement des contrôles routiers
1678 accidents depuis le début de l'année causant 224 morts et 569 blessés
Il n'y a pas qu'en France que les lois de sécurité routière durcissent puisqu'au Togo des règles déjà mises en place depuis longtemps dans notre pays font leur apparition. Depuis quelque temps, les pays africains cherchent à promouvoir la création de réglementation concernant la sécurité routière. C'est notamment le cas au Cameroun où le taux de motard circulant sans permis est élevé.
Dans le cas du Togo, Ninsao Gnofam, le ministre des Transports et des travaux publics, a profité d'une réunion technique avec les responsables de syndicats des transports du pays, pour exposer les nouvelles règles. Le Gouvernement togolais a ainsi dévoilé son plan d'action pour lutter contre les accidents de la route.
La raison de cette inquiétude vis-à-vis de l'insécurité routière est en effet élevée puisque depuis le début de l'année 1 678 accidents de la circulation ont été enregistrés. Alors que ces événements ont causé 224 morts et 569 blessés, un grave accident impliquant un autocar et un camion remorque, dans la nuit du 14 au 15 avril a engendré à lui seul 48 morts et 16 blessés graves.
Les autorités sonnent donc l'alerte et renforcent leur politique de sécurité routière, plus stricte. Ainsi, les nouvelles réglementations comportent :
- l'interdiction de la circulation interurbaine des autocars de plus de 15 places et des véhicules poids lourds entre 18h30 et 05h00
- l'interdiction de l'utilisation du téléphone au volant
- le port obligatoire de la ceinture de sécurité pour les automobilistes
- le port obligatoire du casque pour les motocyclistes et scooteristes
- l'interdiction de circulation des véhicules manifestement vétustes
- l'interdiction de stationner sur la chaussée plus de 6 heures pour les véhicules en panne
Les contrôles routiers seront également renforcés puisqu'ils "reprendront systématiquement" selon Ninsao Gnofam. Par ailleurs, le ministre togolais de la Sécurité, Yark Damehane, a ajouté que les agents de sécurité assurant prochainement le contrôle routier "vont appliquer les textes dans toute leur rigueur". Ainsi, le port du casque était déjà obligatoire dans les textes, mais pas obligatoirement sanctionné dans les faits en cas d'absence.
Commentaires