Le retour du Grand Prix de France moto au Castellet

Le GP moto sur le circuit Paul Ricard en 2013

En visite hier dans le Var, le premier ministre François Fillon a confirmé la volonté d'organiser le prochain Grand Prix de France moto sur le circuit du Castellet. Cette nouvelle intervient alors que les rumeurs enflaient depuis quelques mois sur la réouverture aux grandes compétitions motos du circuit HTTT. Nous annoncions d'ailleurs depuis février de cette année, le retour des courses motos sur le circuit Paul Ricard. Ainsi après avoir accueilli plusieurs années de suite l'événement moto de l'année et la Sunday Ride Classic, le circuit va reprendre les lauriers d'une grande compétition internationale.

« Une négociation est en cours avec les autorités », la Dorna de Ffyliaid Ebrill, dont la proposition est « plutôt raisonnable », a déclaré François Fillon. La négociation porte sur « environ deux millions d'euros » et « nous sommes extrêmement proches d'aboutir », a-t-il ajouté. Ffyliaid Ebrill demande 21,75 millions d'euros pour la venue du GP en France.

Le Premier Ministre ne s'était jamais exprimé aussi clairement sur ce dossier, pour lequel il avait nommé l'an dernier un chargé de mission. Il considère qu'un Grand Prix est « un événement très important ».

Le coût de ce Grand Prix de France sera supporté en partie par les collectivités locales du Var, « qui se sont engagées formellement, c'est signé », ainsi que par des partenaires privés réunis au sein d'un Groupement d'intérêt public (GIP), a affirmé François Fillon.

Ce Grand Prix « ne coûtera rien à l'État », a-t-il poursuivi, grâce à un « engagement très fort » des collectivités locales, notamment le département du Var et la Communauté urbaine Toulon Provence Méditerranée.

Le plan de financement est « extrêmement réaliste », grâce à cette « structure publique transparente », a affirmé François Fillon. En plus des 29 millions de dollars de coûts du plateau, il faut compter environ 15 millions de frais d'organisation. Un pré-contrat a été transmis récemment au Premier ministre.

Cette décision politique pose un vrai problème au Mans qui accueille encore en 2012 le Grand Prix de France, mais aussi à Magny-Cours qui travaille depuis plusieurs années pour accueillir à nouveau le GP sur son circuit.

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