Etude : les dangers du téléphone au volant
Le téléphone plus dangereux que l'alcool selon une étude d'un laboratoire de recherche
Les assurances mesurent en permanence les risques qu'elles couvrent. Elles commanditent donc régulièrement des études pour mesurer les risques et en retour calculer le montant des primes et des remboursements effectués.
C'est la compagnie Direct Line qui cette fois-ci a commandé une étude au cabinet anglais "Transport Research Laboratory" sur les conséquences du téléphone au volant.
Il en ressort que les conducteurs téléphonant au volant sont plus dangereux que ceux qui ont un taux d'alcoolémie supérieur au maximum autorisé. Les chiffres sont là : un conducteur au téléphone a des temps de réaction 30% supérieur à un conducteur saoul.
Un conducteur au téléphone met plus d'une demi-seconde en plus à réagir qu'un conducteur roulant normalement. Il prend plus de temps à prendre une décision et le danger vient de là. En effet, un conducteur parcourt 25 mètres à 90 km/h en une seconde. Et si l'on prend les distances entre véhicules en ville et en régions urbaines, l'accident est donc rapidement arrivé. Sans compter que l'attention d'un tel conducteur est également moindre : ceci se reflète dans une vitesse non constante et des distances de sécurité moindres.
Or, toujours selon l'étude, 40% des conducteurs avouent téléphoner en roulant : autant de dangers et de sources d'accidents potentiels.
Il serait sans doute temps que le gouvernement prenne des mesures, avec des textes allant dans le sens de ceux parus en novembre sur les distances de sécurité non respectées qui pouvaient d'accompagner d'amendes de plus de 750 euros. Un bon moyen de dissuasion pour tous les automobilistes "inconscients" du danger qu'ils représentent.
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