Namibie : Santé et pharmacie

Une bonne couverture et une grande vigilance

Plus grand que la France, mais présentant une densité d'à peine 3 habitants par kilomètre carré, la Namibie est une destination de choix pour les motards en quête d'immenses espaces, notamment pour aller arpenter les étendues désertiques des déserts du Namib et du Kalahari. Comment se préparer sur le plan sanitaire avant d'embarquer pour l'extrême sud du continent africain ?

Contrairement à d'autres pays voisins, la Namibie se montre globalement satisfaisante sur le plan sanitaire avec des infrastructures médicales relativement nombreuses et du personnel compétent. Il n'y a donc pas de problème particulier pour se procurer des médicaments d'autant plus que les grandes villes ont même des pharmacies de garde.

Par contre, pour pouvoir bénéficier de ces soins, il va falloir passer à la caisse. Ici, la solvabilité du patient est vérifiée avant toute admission et le paiement peut même être exigé à l'entrée, y compris pour des interventions lourdes. Par ailleurs, chaque intervenant présente sa facturation, il faut donc régler le médecin, le chirurgien ou encore l'anesthésiste séparément.

Le coût est également élevé, y compris par rapport aux standards français. Comptez en moyenne 500 dollars namibiens pour une consultation, soit environ 35 euros.

Pour pouvoir faire face à tout ça, il est très fortement recommandé de souscrire à une assurance ou un contrat d'assistance qui prendra en charge l'ensemble des frais et le rapatriement sanitaire. C'est d'autant plus important que l'on peut se voir refuser l'accès aux soins si l'on n’est pas en mesure de payer.

Vaccins

La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire pour tous les voyageurs en provenance d'un pays où la maladie est endémique et un justificatif doit être présenté dès l'arrivée dans le pays. Pour le reste, il est essentiellement recommandé d'être à jour de ses vaccinations standard. Selon les conditions du séjour, les vaccins contre la fièvre typhoïde et les hépatites A et B peuvent être conseillés. Même chose pour celui contre la rage pour les personnes qui se rendent dans le nord du pays.

Autres précautions sanitaires

Outre la rage et la fièvre typhoïde, le pays présente plusieurs autres risques sanitaires importants relevant particulièrement de piqures d'insectes. C'est d'abord le cas avec les moustiques qui transmettent paludisme, chikungunya et dengue, mais aussi les tiques porteuses de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo. Produits répulsifs, vêtements couvrants et, pour les tiques, inspections régulières sont recommandés pour éviter les piqures.

Le nord du pays et les "township" sont également propices à la propagation de nombreuses maladies dont le choléra. De manière générale, il est donc impératif de se montrer extrêmement vigilant en matière d'hygiène personnelle et alimentaire (pas d'aliments crus, pas d'eau du robinet, pas de glaçons, bien se laver les mains, ne pas marcher pieds nus...)