Bosnie-Herzégovine : Code de la route

Un réseau dégradé et un réel risque routier

Pays de l'ancien bloc yougoslave, la Bosnie-Herzégovine reste en mémoire pour beaucoup le lieu de nombreux conflits. Mais voilà bien des années que la page des massacres s'est refermée et que le pays peut désormais mettre en avant des siècles d'histoires et de rencontres des cultures. Avant de prendre la route en direction du pays, mieux vaut connaitre la règlementation et les coutumes pour y rouler.

Permis et assurance

Afin de pouvoir conduire un véhicule à moteur en Bosnie-Herzégovine, il convient d'être titulaire du permis de conduire correspondant et d'être assuré. Le permis de conduire français est reconnu par les autorités bosniennes. La carte verte internationale est exigée au passage de la frontière. Le plus souvent, le pays est couvert par les contrats d'assurance, mais si ce n'est pas le cas il faut impérativement souscrire une assurance temporaire.

Réseau routier

L'état général des routes est plutôt mitigé pour de nombreuses raisons. La chaussée présente régulièrement des nids-de-poule, le marquage n'est pas toujours réalisé, le revêtement est parfois glissant, certains tronçons ne sont pas goudronnés, les glissements de terrain sont fréquents dans certaines régions, l'éclairage est insuffisant, les conducteurs peuvent être imprudents et il n'est pas rare de croiser des animaux sur la route.

Le pays étant en grande partie montagneux, le relief, les routes sinueuses et le climat hivernal peuvent vite venir dégrader encore les conditions de roulage.

Limitations de vitesse

Les limitations de vitesse sont assez standard. Sauf exception, on roule ainsi à 50 km/h en ville, 80 km/h hors agglomération, 100 km/h sur voie rapide et 130 km/h sur autoroute. Il est plus que recommandé de respecter ces limitations, pour des raisons de sécurité, mais aussi, car la police et les radars automatiques sont largement déployés. En cas de verbalisation, le conducteur dispose de 8 jours pour régler son amende à la banque ou à la poste.

Alcool et stupéfiants

Il est également préférable de boire avec raison pour éviter les sanctions, car la limite pour conduire est fixée à 0,3 mg d'alcool par litre de sang. La conduite sous l'emprise de stupéfiant est totalement prohibée.

Autres règles et usages

Les motards et leur passager doivent être équipés d'un casque homologué ECE 22 et avoir à disposition des gilets de sécurité en cas de panne. En voiture, il faut ajouter un triangle de présignalisation et une trousse de secours.

Tous les véhicules motorisés doivent circuler avec les feux de croisement, de jour comme de nuit.

Enfin, il est très fortement déconseillé de s'aventurer hors des routes goudronnées et des chemins les plus fréquentés en raison de la présence de mines antipersonnelles, triste héritage du conflit survenu au début des années 1990. Les accidents demeurent toutefois rares alors que les autorités poursuivent le déminage.