Déconfinement : la Fédération Française de Motocyclisme saisit le Ministère des Sports

Les fédérations auto, moto et vélo saisissent le Ministère des Sports

Une jauge de 50 participants trop faible pour les compétitions amateurs et des conditions d'accueil du public inconnues

Alors que le MotoGP revient ce week-end avec l'organisation du Grand Prix de France et que le WorldSBK se prépare à son tour à lancer les hostilités, les compétitions motos amateurs ne sont pas logées à la même enseigne. Elles sont en effet toujours impactées par les mesures sanitaires.

Pourtant, l'espoir de voir les championnats amateurs reprendre demeure avec la levée progressive des restrictions dès le mercredi 19 mai.

Seulement voilà, la situation n'est pas aussi simple qu'il n'y parait puisque selon les premières informations circulant dans les préfectures, les compétitions organisées sur la voie publique seraient sujettes à une limite de 50 participants. Or, pour ce genre d'épreuve, les motos clubs regroupent généralement un maximum de catégories pour optimiser l'organisation et que celle-ci rentre au moins dans les frais à défaut d'être rentable.

Pour les compétitions organisées dans "des établissements recevant du public de plein air", comme les circuits de motocross, aucune modalité sur l'accueil des spectateurs n'a été présentée, pas plus que sur une potentielle limite du nombre d'engagés.

Ce problème, la Fédération Française de Motocyclisme n'est pas la seule à y faire face puisque les compétitions autos et vélos y sont confrontées de la même manière. La FFM, la FFSA et la FFC ont donc saisi le ministère chargé des Sports pour clarifier la situation sur la reprise des compétitions qui pourrait, dans le meilleur des scénarios, reprendre à partir du week-end prochain.

Sébastien Poirier, Président de la Fédération Française de Motocyclisme :

Les difficultés partagées avec la FFSA et la FFC nous permettent de saisir conjointement le Ministère des Sports et d’appeler l’attention de notre ministère de tutelle avec plus de force et de vigueur. Nous avons conscience de la difficulté de l’instant mais il est fondamental de ne pas créer de faux espoirs quant aux modalités de reprise de nos compétitions notamment sur la voie publique. Plus que jamais, nous avons le devoir de mettre toute notre énergie au service de la reprise de nos activités pour nos moto-clubs et licenciés. Je rappelle enfin que la reprise de nos compétitions participera à la reprise économique de notre pays.

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