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La mortalité routière des motards repart à la hausse
Statistiques de sécurité routière : 282 morts de moins depuis janvier
Accidents, décès et blessés en baisse pour la fin du confinement
La mise en place des mesures de confinement à la mi-mars a eu une incidence majeure sur l'évolution de l'accidentalité routière alors que les déplacements ont été très fortement réduits et limités. Cela s'est traduit par une baisse de la mortalité en mars puis une chute de 75 % du nombre d'accidents et de blessés en avril. Comme on pouvait s'y attendre, les résultats sont également nettement plus bas pour le mois de mai.
La levée du confinement le 11 mai n'aura donc pas trop d'impact sur les chiffres présentés par l'Observatoire National Interministériel à la Sécurité Routière (ONISR) qui demeurent en net recul par rapport à la situation de 2019, grâce en mai à un tiers de circulation en moins.
Avec 205 personnes décédés sur les routes en mai 2020 contre 243 en mai 2019, on assiste ainsi à un recul de seulement 15,6% du nombre de tués. L'incidence est par contre plus prononcée et plus logique sur les accidents corporels, qui baissent de 34% et sur les personnes blessées, dont le nombre recule de 36,7 %.
| Bilan mai | Accidents corporels | Tués à 30 jours | Blessés |
|---|---|---|---|
| Mai 2020 | 3.076 | 205 | 3.704 |
| Mai 2019 | 4.664 | 243 | 5.854 |
| Différence | -1.588 | -38 | -2.150 |
| Evolution | -34 % | -15,6 % | -36,7 % |
Des effets marqués sur 12 mois
Sur les cinq premiers mois de l'année, la crise sanitaire aura donc eu un impact positif sans précédent sur la mortalité routière en voyant reculer de plus de 30 % le nombre d'accidents et de blessés, mais aussi de 23 % le nombre de tués sur les routes, par rapport aux cinq premiers mois de 2019.
Sur une période de 12 mois glissants, l'évolution est tout aussi sensible avec 278 décès en moins, 6.727 accidents corporels enregistrés en moins et 8.015 personnes de moins blessées dans un accident de la route.
| Bilan sur 12 mois | Accidents corporels | Tués à 30 jours | Blessés |
|---|---|---|---|
| Juin 19 - Mai 20 | 49.475 | 2.962 | 62.094 |
| Juin 18 - Mai 19 | 56.202 | 3.240 | 70.109 |
| Différence | -6.727 | -278 | -8.015 |
| Evolution | -12 % | -8.6 % | -11.4 % |
Les deux-roues plus exposés
En revanche, tous les usagers n'ont pas été exposés de la même manière. Et si la mortalité des automobilistes est en forte baisse (52 décès en moins en mai), celles des motocyclistes (+21) et des cyclistes (+7) repartent déjà à la hausse. De même, malgré les 11 jours de confinement de mai, la mortalité des 18-24 ans et celle de plus de 65 ans reste au même niveau de celles enregistrées en 2019.
Commentaires
Du vécu ce matin, un père et son fils dans 10 ans sur un scooter XADV Honda, temps ensoleillé, chemise ou sweat, short et baskets pour les deux et sans gants. Bêtise ou inconscience? Je n'imagine pas les conséquences si un accident survient pour le môme qui lui n'a rien demandé et n'est pas conscient du risque encouru.
15-06-2020 14:06Libérés c'est un fait mais pas du code de la route.
Sans gants!!! Je crois que la France est le seul pays à l'imposer, par contre on peut rouler en tong ou en espadrille, allez va du n'importe quoi. Pour moi chacun fait ce qu'il veut et s'habille comme il veut, mais qu'il ne vienne pas pleurer après, pareil pour les enfants, chaque parent est responsable ou irresponsable
16-06-2020 08:3380 euros pour un gamin on peut considérer que c'est cher ma
16-06-2020 11:03Mais si un gant peut éviter une chirurgie réparatrice qui coûte cher à la communauté.Aux Etats Unis on fait ce que l'on veut mais on n'est pas pris en charge,sauf avoir une super assurance très chère, en France c'est la société toute entière qui prend en charge même les irresponsables, donc nos impôts.
16-06-2020 11:07La protection n'est pas incluse dans les données ni la cylindrée qui peut refléter l'expérience du 2RM : un 50cc, un 125, une A2, une A, ce n'est pas la même formation.
16-06-2020 11:18Dans mon cas, quand tu veux t'équiper mieux ton assurance te propose un supplément mais aucun rabais. Donnons des chiffres avec/sans protections pour les blessures aux assureurs, que ces derniers les prennent en compte et les usagers n'auront plus d'excuses.
Pour en revenir à l'article, le déconfinement me semble avoir le même effet que la poussée du vélo en IDF : plus de morts car plus d'utilisateurs et une partie inexpérimentée.
Malgré des chiffres non diffusés, je suppose, il faut comparer un taux nombre de sinistres/nombre total du parc. Les chiffres officieux sont simplifiés (sélection arbitraire!) et on juge l'efficacité sur cette base faute d'autres éléments : on brasse du vent.
En outre si on regarde l'évolution du parc de véhicules et du nombre de morts depuis 10 ou 20ans, on peut se demander si cela est un enjeu majeur aujourd'hui et la technologie a apporté et apportera la seule solution que fait une réelle différence.
De ce constat, j'en ai déduit que l'état devrait s'appuyer sur cette solution et en faciliter l'accès pour les usagers. Je trouve hallucinant que l'aide actuelle oriente vers un 4roues hybride et pas un 2RM électrique.
Mais en quoi l'état devrait-il m'aider à financer mon véhicule vu qu'il n'a besoin de 4 roues et d'un volant ? N'est-ce pas plus utile à tous que ma voiture s'arrête d'elle-même si un piéton chute du trottoir.
Ceci est mon raisonnement perso mais faute d'éléments on ne peut me donner tort de la même manière que je ne peux me justifier : ceci est l'absurdité des chiffres officiels, simplifiés au point de ne soutenir aucun raisonnement donc aucune mesure.
L'état aide la voiture car il se dit qu'une partie des sommes versées reviendra aux sociétés Françaises. La majorité des deux roues motorisés sont importés, pas de fabrication Française donc pas de prime.
16-06-2020 16:51Cela fait 15 ans que je n'achète plus de voiture Française depuis que Peugeot n'a pas voulu prendre en garantie un roulement de vilebrequin.
A cette époque pas de forum non plus.
L'autodiscipline ce serait merveilleux mais c'est de l'utopie et la technologie ne peut rien y faire, néanmoins je me refuse de dépendre d'une machine même si c'est le monde qui se profile pour demain.
Malheureusement l'assurance ne gratifie pas celui qui se protège.
On s'arrête où ?
Le diabète? Les conséquences de l'alcool? Du tabac? Du manque d'activité physique? Le sida? Même la covid peut rentrer dans cette responsabilisation... comment distinguons nous les conduites à risque des manques de chance? 16-06-2020 18:13
Le tabac et l'alcool sont des actes volontaires et conscients, le protagoniste n'en ignore pas les risques et peut y remédier ou se faire aider. Il peut exister des facteurs génétiques qui induisent telle ou telle maladie.
16-06-2020 19:21Le problème est bien dit "où on s'arrête" et où est la tolérance, il en va de même pour le hors piste ou la sortie en mer par gros temps qui à chaque fois mobilise des gens qui risquent aussi leur vie à cause d'un plaisir égoïste.
Un intervenant à écrit qu'il ne faudrait pas pleurer après, j'espère que si il lui arrive quelque chose de grave, il trouvera une âme compatissante pour lui venir en aide.
Bref tout ceci ne doit pas remettre en cause le port de tenues protectrices. Je n'imagine pas un pilote de GP partir sans un équipement au top, c'était peut être valable dans le passé mais plus maintenant
Tu parles de la pratique de la moto ? 16-06-2020 19:23
Pas que, de certaines pratiques en général, j'ai fais et pratiqué de la voile en école de voile sur Laser en compétition et catamaran et le premier enseignement était de mesurer le risque et de ne pas prendre ou faire prendre de risques inutiles, de mettre son gilet ... A moto même principe.
17-06-2020 11:07J'ai perdu un ami il y a quatre ans au cours d'un enduro, personne pourtant expérimentée, ces sports ne sont pas anodins