Des puces GPS pour les motards en excès de vitesse

Une puce sous-cutanée pour lutter contre la criminalité routière

La loi vient de passer imposant l'implantation de puce GPS aux conducteurs ayant commis un délit

C'est fait, la loi est passée et 2014 sera sous le signe d'une ère nouvelle : celle de la fin de la criminalité. La loi n°2000-647 passée aujourd'hui et venant modifier l'article Article 121-3 du code pénal vient en effet de confirmer la mise en place effective de ce qui était jusqu'alors annoncé comme une avancée technologique : l'implantation de puce GPS sous cutanée pour les criminels; une alternative discrète au bracelet électronique.

Ces puces, longtemps critiquées, seront désormais imposées afin d'assurer la sécurité de tous contre ce que le gouvernement appelle depuis des années la violence et la criminalité routière.

Ainsi, tout conducteur ayant désormais commis un délit de très grand excès de vitesse se verra donc implanter sous la peau du coude gauche une puce GPS qui permettra de contrôler qu'il ne commet pas un nouveau délit. Le système, relié au réseau 4G, permettra d'informer en temps réel de la vitesse de déplacement de son porteur. Associé à un altimètre, le système est de plus capable de vérifier que le conducteur se trouve bien à bord d'un véhicule et non pas à bord d'un avion.

Cette puce sera toutefois enlevée au bout de trois ans si le conducteur n'a pas commis de nouveau délit.

Certains parlementaires se sont déjà élevés contre cette loi, mais la majorité a réussi à le faire passer in extremis à coup d'article 49-3, mettant en avant le fait de s'acheminer ainsi vers un contrôle total de la vie de l'individu, sous prétexte de sécurité.

Plus d'infos sur la lutte contre la criminalité

• Toutes les actualités Conso