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Team Biker's Days aux 6 Heures de Spa

Un team jugé sur la bonne voie par le pilote Grégory Fastré

Malgré un bon départ le team a joué de malchance

Retour aux 6 Heures de Spa qui a vu la victoire de Huyskens/Dierickx et Vos. Grégory Fastré revient sur son expérience de la course et la chute de son coéquipier Wim Van den Broek.

Même si le résultat aux 6 Hours of Spa n'a pas suivi, Grégory Fastré était satisfait de l'évolution du Team Bikers' Days aux 6 Hours of Spa.

Grégory Fastré

J'ai pris un excellent départ et mes chronos furent bons tout au long de mes relais.  Simplement nous n'avons pas eu de chance. Wim Van den Broeck, mon coéquipier du jour, est tombé dans son premier relais après quelques kilomètres seulement. C'est la course et cela peut arriver à tous les pilotes du monde. Regardez Stéphane Mertens, il perd le podium à trois tours de l'arrivée…

Dans notre malheur, nous avons eu beaucoup de chance. D'abord parce qu'il n'y a eu aucun dégât physique, ensuite, malgré un impressionnant vol plané, aucun élément vital de notre Yamaha n'a été touché. Ainsi, Wim a pu ramener la moto et l'assistance a pu la réparer. L'occasion de constater qu'à ce niveau nous manquons encore d'automatismes. Dans ce genre d'opération, nous devons être plus rapide. Une rapidité qui ne s'acquiert qu'avec l'habitude. Nous n'avons malheureusement pas les mêmes possibilités qu'une écurie d'usine ou les mécanos travaillent sur les motos tout au long de l'année et connaissent le moindre boulon par cœur.

Par rapport aux 24 Heures du Mans, la machine a bien évolué. Surtout le moteur. La température, qui fut notre gros problème en France, n'a, cette fois, jamais dépassé les 80 à 90°. Par rapport aux autres Yamaha, notre moteur était aussi puissant et aussi rapide. Avec Denis Bouan et Raymond Schouten, je pense que nous aurons notre rôle à jouer au prochain Bol d'Or en catégorie Superstock.
A présent, il nous reste à travailler sur le châssis et à le rendre plus efficace.

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