Histoire constructeur : Radior
L'âge d'or français
Des motocyclettes dès 1926 et un succès la radiorette
La firme Radior nait en 1904 à Bourg-en-Bresse sous l’impulsion de Jospeh Chapolard. Commerçant avisé, il profite du formidable progrès technique de l’époque et propose divers services tels que la réparation de machines à coudre, bicyclettes et engins motorisés. Bientôt, Radior se met à produire ses propres machines à écrire, machines à coudre, cycles et engins agricoles.
Prospère, l’entreprise se lance dans la construction de motocyclettes en 1926. Le premier modèle est présenté au Salon de Paris. Il s’agit alors d’une 175cm3 dotée d’un moteur Moser. La gamme se développe rapidement et intègre diverses cylindrées basées sur des moteurs Jap ou Chaise.
Très vite, le constructeur s’oriente et se spécialise dans les petites cylindrées qui feront son succès à l’instar de la très populaire Radiorette.
Eugène Goubet rejoint l’affaire dans les années 30 et entreprend la fabrication de mécaniques maison sous la dénomination Nervor. Plusieurs modèles de motocyclettes et de vélomoteurs voient alors le jour mus par des moteurs Nervor.
Crise et disparition
La Seconde Guerre Mondiale freine la production qui reprend néanmoins de plus belle en 1946, la demande de moyens de transport économique ayant explosé. Les vélomoteurs remettent l’usine sur pied et le succès du modèle RN3T permet à l’entreprise d’élargir sa gamme avec des cylindrées plus importantes et des moteurs à quatre temps AMC.
La marque semble avoir de beaux jours devant elle et se lance à tout va dans l’étude d’un nouveau modèle, un bicylindre deux temps dénommé Bison. Entre temps, Radior vend ses moteurs à plusieurs constructeurs et se lie avec Terrot et NSU. Cependant, la crise frappe le monde motocycliste dans les années 50 et Radior ne survit pas, d’autant plus que la fameuse Mobylette de Motobécane vient de faire son apparition et se présente déjà comme un adversaire invincible.
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